étude


Les registres de l'état civil - Puteaux 1793 -


par Jean- François Martre



Calendrier républicain

Ce calendrier est créé par la Convention nationale qui fut élue durant l'été 1792 et qui instaure la République le 21 septembre. Entré en vigueur le 15 vendémiaire an II (6 octobre 1793) , ce calendrier a pour date initiale le 1er vendémiaire an I (22 septembre 1792), lendemain de l'abolition de la monarchie, proclamé premier jour de l'ère des Français. Il sera aboli par Napoléon 1er en 1906 pour des raisons pratiques et idéologiques.
Il s'agit de remplacer le système grégorien lié au christianisme et à la monarchie en le fondant sur un système décimal, comme le système métrique.

C'est un changement considérable : d'une part on change d'ère en remplaçant comme point de référence la naissance du Christ par celle de la République, d'autre part un nouveau découpage de l'année en dotant les mois de noms nouveaux et en découpant les mois en 3 décades (dix jours), enfin le début des mois est décalé (par exemple Vendémiaire de l'an I va du 22 septembre au 21 octobre 1792).
L'année solaire, découpée en douze mois de trente jours (soit 360 jours) nécessite le rajout de jours complémentaires, cinq pour les années communes, six pour les années sextiles (terme républicain). Cela a pour résultat de remplacer le dimanche (jour de repos hebdomadaire) pour un jour de repos décadaire, et de supprimer les nombreuses fêtes chômées liées au christianisme au détriment des travailleurs.
Le premier jour de l'année tombait avec l'équinoxe vraie d'automne, les noms des mois et des jours sont liés à la nature.
La nomenclature du calendrier républicain fut promulguée par décret du 4 frimaire an II (24 novembre 1793), les noms furent proposés par l'écrivain et homme politique Fabre d'Églantine :

Vendémiaire : des vendanges
Brumaire : des brouillards et brumes
Frimaire : du froid
Nivôse : de la neige
Pluviôse : des pluies abondantes
Ventôse : des giboulées et du vent
Germinal : de la germination
Floréal : de l'épanouissement des fleurs
Prairial : de la récolte des prairies
Messidor : des moissons dorées
Thermidor : de la chaleur solaire
Fructidor : des fruits mûrs

Les noms des jours de la décade sont :
1er jour      : primidi
2ème jour   : duodi
3ème jour   : tridi
4ème jour   : quartidi
5ème jour   : quintidi
6ème jour   : sextidi
7ème jour   : septidi
8ème jour   : octidi
9ème jour   : nonidi
10ème jour : décadi (jour de repos-dimanche)

La période bissextile de 4 ans est appelée « la Franciade » et les 5 jours qui complètent l'année ordinaire sont appelés les sanculotides et sont associés à une fête :
1er jour    : primidi, fête de la vertu
2ème jour : duodi, fête du génie
3ème jour : tridi, fête du travail
4ème jour : quartidi, fête de l'opinion
5ème jour : quintidi, fête des récompenses
Le jour intercalaire des années bissextiles sera le
6ème jour : sextidi, fête de la Révolution

Le nom des saints que l'on trouvait dans le calendrier grégorien est remplacé par des noms de la nature, de la production nationale et des instruments ruraux. (Référence Aubin Louis Millin de Grandmaison).



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Il existe de nombreuses conversions entre les calendriers grégoriens et républicains,
celui du site poissons52 est très pratique.

Sources
" https://fr.wikipedia.org/wiki/Calendrier_r%C3%A9publicain "
" http://www.poissons52.fr/histoire/revolution1789/calendrier_v.php "

Puteaux en 1793
En 1793, Puteaux est un gros village d'environ mille habitants. Un tiers des familles sont vignerons et on approche les cinquante pour cent de métiers ruraux si on rajoute les cultivateurs, tonnelier, charron, nourrisseurs de bétails.Près de 20% sont blanchisseurs. Le village a changé depuis la mise en service du pont de Neuilly dans les années 1780 avec la magnifique nouvelle route de Saint Germain qui monte du pont au rond-point de la demi-Lune (La Défense) par l'avenue de Paris, où se développe le nouveau hameau de la Demi-Lune où s'installent de nombreux parisiens, ainsi qu'une auberge tenue Ambroise Lefevre par ainsi qu'un marchand de chevaux et un maréchal ferrant et un second nouveau hameau près du pont qu'on appelle le hameau du bout du pont de Neuilly.
L'ancienne route, historique, de Saint Germain (rue de la République) est délaissée car elle est remplacée par une voie nouvelle qui partant du pont contourne le village en direction de Suresnes et Saint-Cloud (l'actuelle rue Jean Jaurès). Le hameau de Chantecoq, autour de l'actuelle rue de Chantecoq s'y développe et sera bientôt intégré au vieux village.
Les grands domaines sont ne sont pas encore morcelés, le cimetière est toujours devant l'église et la maison communale s'est installée au presbytère.

En 1812, le nombre d'habitant est passé à 1200, le cadastre napoléonien donne une image de Puteaux proche de ce qu'il était en 1793.



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Sur l'extrait du cadastre ci-dessous, on peut retrouver les noms des rues de la période révolutionnaire indiqués dans les adresses des registres avec la correspondance suivante :

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Cadastre de 1812, vieux village


Les premiers registres de Puteaux

Les premiers registres de Puteaux sont créés en 1793 - An II de la République, officiellement remis à la municipalité par Claude Maillet, vice-président du district de Saint-Denis, en vertu de l'article deux de la loi du 20 septembre 1792, puis par Pierre Fournier vice-président du district de Franciade les vingt-neuf pluviôse de l'an II.
Ces premiers registres couvrent la période premier janvier 1793 puis an II, c'est à dire 22 septembre 1793 au 22 septembre 1794, soit presque deux ans.

Les premiers enregistrements sont effectués dans la maison commune, par Eustache, Louis Noël, élu officier public qui tenait jusque-là les registres paroissiaux, et qui signera prêtre et curé jusqu'au 21 octobre 1793. Il est ensuite remplacé par Claude François Poutheaux puis par Pierre Jean fils à partir du 25 janvier 1794.
En 1793, la maison commune est installée dans le presbytère, rue Poireaux. A partir de 1794, le comité de surveillance ne pouvant s'y réunir faute de place, la municipalité s'installe dans la maison curiale au coin de la rue Fortin et des quais. Elle est indiquée par un M (Mairie) sur le cadastre de 1810.

L'entrée en vigueur du calendrier républicain par l'officier public n'apparaît qu'à partir du mois d'octobre 1793, la date ancien style (ou vulgaire), apparait entre parenthèse pendant quelques temps.

Les rites sont ceux des registres paroissiaux.
Il y a toujours deux témoins par personne, soit quatre pour un mariage.
L'officier civil se fait présenter les enfants, se rend sur place pour vérifier les décès, reçoit les futurs mariés.
Les témoins sont souvent de la famille, parrain, marraine ou bien des voisins ou encore des notables.

Naissances et adoptions, registre E_NUM_PUT28
Toutes les déclarations de naissances se font dans les deux jours qui suivent, en présence du parrain et de la marraine.
La première naissance est datée 11 janvier 1793.
Cette année-là, on notera soixante-deux naissances dont deux fois des jumeaux et une adoption.

Mariages et divorces, promesses de mariages registre E_NUM_PUT122
Le premier mariage est daté 22 janvier 1793
Les déclarations sont plus longues, elles intègrent la publication des bans, notamment si l'un des futurs époux n'est pas de Puteaux. Il y a deux témoins par époux.
Les bans ou promesse de mariage ne se concrétisent pas nécessairement à Puteaux, mais souvent dans la ville de la mariée.

Décès registre E_NUM_PUT215
Le premier décès est daté 21 janvier 1793
Enregistrement des décès sur le territoire, y compris les accidentés de la route ou les noyés repéchés à Puteaux.
Dans les premiers actes se trouve celui de François Milles, charretier, natif de Meulan, écrasé à 4 heures du matin, par la roue de sa voiture sur la grande route entre l'Étoile et la demi-lune, vis à vis de la borne 5 sur le territoire de Puteaux E_NUM_PUT215 22 février 1793).
Un des derniers actes concerne un noyé trouvé par le citoyen Descoing, pêcheur à Puteaux (E_NUM_PUT215, 29 fructidor an II).
21 nouveaux nés (sur 61) meurent dans l'année.
Les mort-nés (il y en a trois), sont enregistrés sans prénom.

Personnages rencontrés dans les registres de 1793

Noël Eustache, Louis, prêtre et curé de la paroisse de Puteaux

Il s'agit du curé de Puteaux. Il a prêté serment à la République le 16 janvier 1791, élu officier public il tient les registres civils comme il le faisait avec les registres paroissiaux. Il signe toujours, prêtre, curé.
Dans un acte de naissance du 31 janvier 1793, il est remplacé par Claude Paté, vigneron qui déclare que le citoyen Noël est démissionnaire. Mais dès le 3 février il officie à nouveau jusqu'au 21 octobre 1793, date à laquelle l'église est affectée au Temple de la Raison.

Dans le registre des naissances et adoptions (E_NUM_PUT28), on trouve un acte signé par l'ensemble des élus par lequel Eustache Louis Noël adopte, en date du 25 brumaire de la troisième décade an II, Sophie Besnard qu'il a pris en charge à l'âge de deux ans et demi le 11 novembre 1789 fille de Lucien Besnard, journalier à Puteaux aujourd'hui disparu et de Défunte Marie René Martin décédée à l'époque. Il veut l'adopter comme si c'était son enfant et qu'elle jouisse des mêmes soins et avantages qu'un enfant de sang. Dans le registre des mariages (E_NUM_PUT122), on trouve un acte en date du 9
nivôse de la deuxième décade an II ( en vieux style dimanche 29 décembre 1793), mariage prononcé par Claude François Pouthaux entre Eustache Louis Noël, cy-devant curé de la cy-devant paroisse de Puteaux, y demeurant depuis environ 7 ans, âgé de 38 ans, fils de défunt Eustache Etienne Noël et de Anne Girard qui demeure à Puteaux, originaire de Paris, d'une part, et de Marie Magdeleine Drujon, 36 ans, veuve de Jacques Capriez, demeurant à Puteaux depuis la même époque, fille de défunt Léger Drujon et de Marie Magdeleine Person, originaire de Paris d'autre part. Les bancs ont été publiés le cinq du présent mois et n'ont fait l'objet d'aucune opposition. Témoins du côté du marié Jean Pierre Frapart, 25 ans et demi, secrétaire greffier de Puteaux, Etienne Barot, blanchisseur, tous deux amis, 36 ans et du côté de la mariée, Charles François David, 49 ans, maître en chirurgie et Nicolas Huchet, maître menuisier, 46 ans, amis, tous demeurant à Puteaux. Emprisonné sur ordre du comité de sûreté, il est libéré sous la pression des citoyens et quitte la paroisse.

Jacques Dumontier, meunier de Longchamps, paroisse de Boulogne.
Sa femme Mari Jeanne Le Claire est marraine du nouveau-né Claude Nicolas Bourgeois, (E_NUM_PUT_28, 12 avril 1793)

Jacques Cartier - meunier à Chantecoq,
Le 14 juin 1793, Jacques Cartier, meunier du Chant du Coq, accompagné de Louis Meunier marchand tailleur, 36 ans et de Jean Pierre Frappart, agent des écoles, 24 ans, déclare le décès de Marguerite Lacroix, veuve en premières noces de Jean Baptiste Wilbrou, en secondes noces de Nicolas Monvoisin, et présentement son épouse, est décédée le 13 juin à midi à 66 ans. (E_NUM_PUT215 14 juin).
Jacques Cartier, originaire de la paroisse d'Argenteuil, meunier du moulin du chant du Coq où il demeure depuis deux ans, se marie le 16 juillet 1793. Il est le fils majeur de François Cartier et de Marie Anne Boquier. Il est âgé de 36 ans, veuf en premières noces de Marguerite Lacroix qu'il a épousé à Puteaux le 25 avril 1790. Il épouse Marie Jeanne Victoire Décousue, 28 ans, originaire de la paroisse de Colombe, fille de Jean Décousue, vigneron, et de Marie Claude Lenormand, demeurant à Puteaux depuis trois mois. Les témoins sont pour l'époux Joseph Pontvoisin, 30 ans, blanchisseur et Jacques Samson, 60 ans, vigneron, et pour l'épouse Jean Claude Lenormand, 68 ans, son oncle demeurant à Paris faubourg du Roule et Jean Louis Gillet, 45 ans, prêtre et vicaire à Puteaux. (E_NUM_PUT122 16 juillet 1793) Sa femme Marie Jeanne Victoire Décousue, est la marraine de Marie Joseph Gault (E_NUM_PUT28 3 septembre 1793).

Jean Maurice Faventines,

décède à 66 ans, le samedi 8 juin 1793 (E_NUM_PUT215) Déclaration, enregistrée par Eustache Louis Noël, prêtre, curé officier public, faite le dimanche 9 juin à 8h du matin par Jean Joseph Antoine Gaspard Laroche Lambert domicilié à Paris depuis deux ans rue d'Antin, section des quatre douze, numéro cinq, accompagné du citoyen Jacques Valette, ancien capitaine d'infanterie, âgé de 66 ans, demeurant à Paris rue Saint Pierre de Montmartre, section du mail, numéro huit, et de Étienne Minoel (Malloet) ancien militaire âgé de 53 ans, demeurant à Paris, rue du Faubourg Saint-Honoré, section des Champs Élysées numéro 105 : le citoyen Jean Maurice Faventines, cy-devant fermier général, son oncle à cause de sa femme, demeurant à Paris, même maison du susdit déclarant, et présentement en sa maison de plaisance de ce lieu de Puteaux, y est décédé le jour d'IMAGE N° 4hier vers le milieu de la nuit..



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Pastel de Jean Maurice Faventines par Jean Valade

Jean Louis Maurice Faventines de Fontenille(1726- 1793) , marquis de Roquefeuil, vicomte d'Alzon, seigneur de Mont-Saint-Père, hérite du château de Puteaux (maison de plaisance) à la mort de son père Pierre Faventines en 1776. Il épouse Marie Baudard de Saint-James en 1762, sour de Claude Baudard de Vaudésir, contrôleur général de la marine qui fit construire la Folie Saint-James à Neuilly.

Jean Louis Maurice Faventines est sans doute un des seuls fermiers généraux qui a échappé à la guillotine et est mort dans son lit.

Le château est resté occupé et entretenu pendant quelques temps, en témoignent les actes suivants :
(E_NUM_PUT122 - 15 germinal an III) Mariage de François julien Chardin avec Geneviève Rosalie La Chauguette. Cette dernière, âgée de 23 ans, habite depuis 13 mois à Puteaux au service de Denis Crapat, 40 ans, jardinier dans la maison du ci-devant Faventines (E_NUM_PUT218 - 29 thermidor an V), témoignage, lors d'un décès, de François Tiercelin, ancien cocher de feu citoyen Faventines, âgé de 72 ans, demeurant rue Franciade.

Témoins souvent sollicités
Outre, le Maire, le curé, le maître d'école Jean Pierre Frappart, le boulanger Louis Colombé, la sage-femme Marie Nicole Lemire épouse de Charles François David officier de santé de Puteaux, on trouve :

Jean Saulnier (1752-1821) et sa femme
Il sera maire de Puteaux de 1800 à 1816. Sa famille exerçait au XVIIIe siècle le commerce de l'épicerie en gros. Elle était considérée comme l'une des plus riches familles de Puteaux. On donnera son nom à une rue de Puteaux.
En 1793, sa femme Marie Jeanne Martin, 41 ans, est marraine de Marie Joséphine Petit. (E_NUM_PUT28 premier février 1793).

Paul Millin de Grandmaison,
Ancien commissaire ordonnateur des guerres. Il a 60 ans en 1793.
Seigneur du fief de la Chambellaine au port de Neuilly, il en a été dessaisi en 1786/1787. Ce fief s'étendait, de part et d'autre de l'ancien pont, sur Puteaux et sur Neuilly.
Il demeure ordinairement à Paris, rue Bergère n°26 du Faubourg Montmartre.

Les jeunes aux armées de la Révolution en 1793,
Le 2 mars 1793, la Convention décide la levée en masse de trois cent mille hommes pris parmi les célibataires ou veuf de 18 à 25 ans. Il y a des volontaires, mais on relève une nette augmentation des promesses de mariage et de mariages dans cette tranche d'âge en particulier une dizaine de 18 ans avec des jeunes filles de 23/26 ans.

Jacques Gua, 23 ans, sergent major du premier bataillon des amis de la République à l'armée de Vendée (E_NUM_PUT28 4 septembre 1793)
Nicolas Jolivet , absent à la déclaration de naissances, au service du charrois des armées (E_NUM_PUT28 21 novembre 1793)
Pierre Toussaint, mariage, 30 ans, maçon, sergent au 25ème Régiment second bataillon en garnison à Douay (E_NUM_PUT122 6 juillet 1793)
Laurent Joseph Crombian, promesse de mariage, 23 ans, tailleur, depuis trois semaines dans la 34ème division des gendarmes à pied (E_NUM_PUT122 promesse 27 octobre 1793)
Louis Guilmain, 28 ans, tambour maître du premier bataillon du corps franc, présentement devant Mayence, promesse de mariage avec Marie Lainé, de Thionville.

Les métiers exercés à Puteaux (sur 127 noms)
43% vignerons, 20% blanchisseurs(euses)


Architecte - Joseph Charles Auguste Denis
Aubergiste - Michel et sa femme Marie Marguerite Justine, 23 ans, la Demi-Lune
Blanchisseur - (23 noms)
Blanchisseuse - Marie Magdeleine Georges Marcier, Marie Hélène Pantin, Marie Louise Sence,
Boucher - Antoine Avice (Avie), 30 ans, rue du Temple
Boulanger - Louis Colombé, 45 ans, Jean Lachasseigne,
Charon - Jean Baptiste Dreux
Charpentier - Michel Chailloux, 20 ans
Chirurgien - Charles François David, 49 ans
Cordonnier - Ambroise Potrieux, 25 ans, Jean Potrieux, 56 ans, Pierre François Dumeur, rue Marcelle
Couturière - Anne Meunier, épouse Dumur
Cultivateur - Marie Joseph Novion, Guillaume Coudray, Marie Nezot, Jean Guillaume Nezot, Simon Savigny
Entrepreneur de bâtiment - Pierre Dubois, 32 ans, rue de Nanterre
Gagne denier - Jean Lucas 45 ans,
Jardinier - Jannelle, Louis Desjardin, Jean Le Gueux, Denis Crapart
Journalier - Jean Baptiste Halen
Maçon - Pierre Guillaume Dubois
Maitre d'école - Jean Pierre Frappart, 26 ans
Manufacturier - François Garnier 40 ans
Marchand de chevaux - Nicolas Marin Lecoq
Marchand épicier - Jean Saulnier, Jean Jacques Joachim Martin,
Marchand de vin - Claude François Pouthaux, 36 ans, rue Mouton
Maréchal ferrant - Pierre Louis Milet 38 ans, la demi-Lune
Menuisier - Jacques Martin, Jean Maréchal 30 ans, Nicolas Huchet, 38 ans
Meunier- Jacques Cartier à Chantecocq
Nourrisseur de bestiaux - Claude François Bailly
Nourrisseur, Nourrisseuse - René Blanchet, Marie Jeanne Chevalier, épouse Novion
Officier municipal Charles Louis Barbu, 60 ans
Paveur - Bernard Martin
Pécheur - Jean Augustin Gossier, 25 ans, Louis Gossier, Jean Claude Gossier, 18 ans
Perruquier - Jean Tourtarel
Plâtrier -
Sage-femme - rue Saint Denis Magdeleine Ledue(c), Marie Nicole Lemire épouse de Charles François David officier de santé de Puteaux
Serrurier - Claude Castanié, rue Marcelle
Tailleur - Louis Meunier, Nicolas Aiglé 37 ans, Nicolas Aiglet, 50 ans
Terrassier - Jean Claude Meunier
Tonnelier - Jean Baptiste Heitz, Etienne Colas, Edine Nicolas
Vigneron - (54 noms)
Vinaigrier - Honoré Castellot
Voiturier par terre - Joseph Prot, Pierre Monvoisin, Etienne Doublet

Dans la municipalité
Jean Pierre Frappart, maitre d'école, secrétaire greffier de Puteaux, 26 ans
Charles Louis François Gault - Maire, vigneron, 54 ans
Guillaume Jullien, vigneron, membre du comité de surveillance
Etienne Lebrun, agent national, 40 ans
Jean Jacques Joachim Martin, marchand épicier et membre du comité de surveillance
Guillaume Nezot - Président du comité de surveillance de Puteaux, 61 ans, vigneron
Louis Nezot, commissaire ?
Jean Baptiste Roblin, blanchisseur,39 ans, membre du comité de surveillance
Le comité de surveillance, de douze personnes, fonctionne du 21 mars 1793 au 19 février 1795 avec comme mission la surveillance des étrangers et des suspects. Ils peuvent également procéder à leur arrestation.

Les Habitants de l'ile de Puteaux dite de Franciade
Jean Claude Gossier, 18 ans, pêcheur
Jean Augustin Gossier, 18 ans, Pêcheur
Louis Legueux, jardinier

Habitants au pont de Neuilly
Jacques Martin, menuisier
Jean Maréchal, 30 ans, menuisier




J-F.M 01/2025