étude


Le PUTEAUX des années 1820/1830
                                          de Félix BECKER


Par Jean-François Martre


C'est par son guide touristique « Nouvel itinéraire de Paris à Versailles et retour par trois routes » publié en 1837 que j'ai fait la connaissance de Félix Becker.
Ouvrier menuisier, poète et chansonnier, compagnon de la liberté (révolutionnaire) à Paris en juillet 1830 - abdication de Charles X, à Bruxelles d'août à septembre 1830- proclamation de l'indépendance de la Belgique le 4 octobre, à Varsovie en 1831, arrêté, défendu par Béranger, écrivain en 1837, en février 1848 on le retrouve à la tête d'une légion belge puis d'une légion italienne en juin, arrêté, défendu par Victor Hugo, déporté en Algérie.

Nous allons le découvrir à travers trois temps forts.

1- Ses souvenirs et anecdotes des années 1820 sur Puteaux tirés de son guide.

Pour vous amener au Mont-Valérien, j'ai dû, cher Voyageur, vous faire passer par Puteaux, et je me suis permis de vous y arrêter longtemps, et de vous entretenir, avec mon dévergondage accoutumé, de détails qui, peut-être, ne vous intéressent guère. Maintenant, je vous en dois la raison, et la voici, avec le pourquoi. C'est que Puteaux a pour moi des souvenirs bien chers ; c'est que j'y ai passé les plus beaux jours de ma jeunesse ; c'est que j'y fus heureux, enfin ! Mon bonheur était d'autant plus vrai qu'il était modeste, que peu me suffisait, et que mon rabot me tenait lieu de tout. Tenez, voilà la maison où j'ai travaillé pendant cinq ans, jusqu'en 1824, et depuis encore, à plusieurs reprises ; elle tient à l'église, sur les bords de la Seine, et mon ancien bourgeois s'appelle Baurillion ; c'est un singulier personnage que ce Baurillion ; son caractère est très original, et jamais il n'a été apprécié à sa juste valeur par ses concitoyens. Chez lui, j'ai pris part à tous les travaux importants qui se sont faits à Puteaux, pendant le temps que j'y ai demeuré. J'ai travaillé tour à tour à l'église et à la salle de danse ; dans l'une, j'ai fait une partie des grilles qui séparent le cœur de la nef ; dans l'autre, j'ai fait le plancher où déjà se sont faits bien des sauts, et l'orchestre qui les a réglés tant bien que mal ; j'ai fait des lits où des enfants ont vu le jour, et des bières, plus encore, pour ceux qui s'en allaient à la Plaine vineuse, lieu où est situé le cimetière du village.
C'est aussi à Puteaux que j'ai fait ma première chanson sans me douter qu'un jour j'aurai la prétention d'en faire imprimer.
Vous le voyez, je devais être heureux, et je l'étais en effet ; mais je n'avais pas encore connu le monde, les grands, comme j'ai connu les petits ; la politique m'était tout à fait étrangère ; les persécutions d'un pouvoir ombrageux ne m'avaient pas encore jeté dans une sphère qui ne me convenait nullement ; je ne connaissais pas encore les horreurs de la guerre civile ; je n'avais pas encore été porté à la tête d'une armée révolutionnaire, où je fus chef d'État-major ; les prisons m'étaient inconnues, et une sentence de mort n'avait point frappé mes oreilles.
Pourquoi ne reprenez-vous pas votre rabot puisqu'il vous rendait heureux ? allez-vous me dire. Pourquoi cher Voyageur ? c'est parce que la lance d'un cosaque m'a fait une blessure à la jambe, lorsque, sous les murs de Varsovie, j'allais prêter mon faible secours à la malheureuse Pologne, expirant sous les coups du Czar, et que cette blessure, mal cicatrisée, me rend impossible l'exercice de ce rabot, qui m'a procuré tant de beaux jours, mais déjà si loin.
Pourquoi ne vous l'avouerai-je pas ? Mon cœur a, à Puteaux, des souvenirs qui ne s 'effacent pas : vous me comprenez, et, à ce sujet, permettez-moi de vous raconter une anecdote, qui est assez singulière.

La jeune beauté qui, pour la première fois, avait fait battre mon cœur, excitait le plus puissant intérêt, et la plus vive sympathie : à treize ans, elle était orpheline, elle venait de perdre sa mère, qui était l'unique appui qu'elle avait au monde, et sa seule famille . Mais le village de Puteaux l'adopta, et chacun veillait sur elle avec la plus grande sollicitude. Un jour elle me dit en plaisantant qu'elle voulait se faire religieuse ; je lui répondis sur le même ton que si elle faisait un pareil sacrifice, j'en ferais un autre ; que je la tuerais, que j'arracherais son cœur de ses entrailles, et qu'après l'avoir saupoudré d'arsenic, je le mangerais pour m'empoisonner. La chose est prise au sérieux, le bruit se répand au village, et voilà qu'en peu de jours je devins l'objet d'horreur ! Pouvais-je penser qu'on allait prendre au sérieux une plaisanterie, et une chose que je regardais comme impossible ? Mais ce n'est pas tout : vers cette époque, les environs furent effrayés de ce féroce cannibale qui dévora les entrailles d'une jeune fille, dans les roches de la Charbonnière près de Verrières. Le plus grand hasard le fit découvrir ; mais s'il ne l'avait pas fait, je pouvais fort bien être au moins soupçonné, avec la réputation que l'on m'avait faite.
Lors de la révolution de Juillet, on m'avait aussi cru mort à Puteaux, parce qu'on avait vu mon nom au bas de quelques vers que j'avais écrits sur la pierre qui couvre les braves morts pour la défense de la liberté, et dont j'avais dirigé la sépulture, au coin de la rue Froidmanteau, après avoir partagé leurs périls. Cette erreur se prolongea pendant plus d'un mois, et ne cessa que lorsque je fus allé moi-même la détruire, au grand étonnement de ceux qui m'avaient cru mort.



2- Extraits sur Puteaux de son guide édité en 1837


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Dans son livre « Nouvel itinéraire de Paris à Versailles », Becker fit sa troisième route par Neuilly, Puteaux .Marly.Versailles, retour par Saint-Cloud et le bateau à vapeur. Extraits : A la sortie du pont de Neuilly, nous tournerons à gauche, et nous suivrons la Seine jusqu'à l'église de Puteaux. Ce village, qui est si populeux aujourd'hui, n'était, il y a à peine cent ans, qu'un hameau de Suresnes. La seigneurie appartenait aux Dames de Saint-Cyr, et elles y possédaient le château (note de JFM : c'est faux), qui, après avoir appartenu sous l'Empire au duc de Feldre, est devenu une fabrique d'étoffes de nouveautés de fantaisies imprimées. La culture des roses, de la vigne et des asperges, faisaient encore en 1820, toute son industrie et tout son commerce.
C'est de M. Sellière, ancien fournisseur et propriétaire de cette maison de campagne, dont le jardin est bordé de fossés sur le bord de la Seine, et de l'île qui s'étend depuis près le pont de Neuilly jusqu'à Suresnes, que le village de Puteaux doit peut-être toute l'importance qu'il a aujourd'hui. C'est lui qui y fonda le premier établissement pour le lavage des laines ; puis il fut imité par un autre propriétaire, et ils donnèrent ensemble l'idée de toutes les ressources qu'offrait la rivière, pour l'exploitation de toute espèce de manufacture.
La première machine à vapeur coûta la vie à celui qui l'avait fait établir, ainsi qu'au conducteur, et priva ainsi l'industrie de deux hommes qui lui étaient si précieux. L'entrepreneur était M. Dumas, frère du savant et habile chimiste, qui rend chaque jour tant de service à la science, et qui lui a succédé dans l'exploitation de l'établissement.
Puteaux est également redevable de son commerce en bois, en vins et charbon de terre, à M. Langlassé, dont l'activité lui a valu l'une des plus belles fortunes des environs de Paris. Il n'était pourtant que simple garçon épicier chez Monsieur Saulnier.
Aussi ce village s'est-il montré reconnaissant en l'appelant à la tête du bataillon de garde nationale.
M. Leroy, célèbre par la médecine à laquelle il a donné son nom, habite ce village, sur la côte connue sous le nom de Chant de Coq, et il y exerce la bienfaisance d'une manière généreuse et modeste à la fois.
Le comte de Kergonlay, si connu pour ses opinions légitimistes, l'habitait, dans un château situé sur les bords de Seine, et dont le parc servit depuis quelques années, à construire un nouveau quartier, déjà plus peuplé à lui seul que ne l'était tout le village en 1824.
Dans cette partie du village est une guinguette qui porte pour enseigne « Le soldat laboureur ». C'est le troisième établissement où la jeunesse du pays va se divertir le dimanche. On y boit le vin du pays, et du meilleur si l'on veut ; on y sert de la friture ou de la matelote, et on y danse dans un salon très vaste.
Je vous le cite, cher voyageur, pour vous engager à y aller. Vous y serez servi par un hôte que vous avez vu, et qui vous a fait rire : c'est Cazot, l'acteur des Variétés, qui le matin sert le canon sur le comptoir, à l'ouvrier des manufactures de Puteaux ou à ses vignerons, et qui va le soir endosser la casaque et la perruque de la joyeuse Thalie du théâtre des Panoramas.
Évariste Dumoulin, qui après avoir été simple feuilletoniste du Constitutionnel, en devint l'un des principaux propriétaires, fit bâtir une maison de campagne, qu'il venait habiter très souvent, jusqu'à sa mort. Cette maison se trouve située sur les bords de la Seine, près de la propriété Sellière. Non loin de là se trouve une autre propriété appartenant à M. Bataille, ancien tapissier de la duchesse d'Angoulême. Elle fut ensuite divisée par ce propriétaire pour y construire une demi-douzaine de maisons de campagne, toutes plus jolies les unes que les autres.
La fête patronale de Puteaux tombe le vendredi de la Passion, et on la célébrait le dimanche de Rameaux, comme étant le plus rapproché de la Notre-Dame-de-Pitié, dont la paroisse évoque le patronage.



Quelques commentaires sur le Puteaux de Félix Becker :

Félix Becker a 19 ans quand il arrive à Puteaux en 1819. Ses souvenirs de jeunesse sont ceux d'un village agricole et viticole de 1100 habitants qui a peu changé depuis cent ans, avec un château encore habité par le duc de Feldre.
Cependant le Puteaux dont il parle aux Voyageurs, c'est celui des années 1835, le début des blanchisseries et du morcellement des terrains pour accueillir une nouvelle population.
- La population passe de 1100 habitants en 1816 à 2700 en 1836.
- Le château de Puteaux n'était pas sur la seigneurie des Dames de Saint-Cyr.
- Depouilly installe des ateliers d'impression sur étoffes dans le château de Puteaux en 1836.
- Sellière était propriétaire de l'ile de Puteaux
- Baurillion, maître menuisier de Puteaux
- Jean Saulnier a été Maire de Puteaux de 1800 à 1816, il décède en 1821. Sa tombe est au cimetière ancien.
- Pierre Langlassé, négociant, rend de nombreux services à la ville de Puteaux, mais, refuse de devenir Maire en 1831. Sa tombe est au cimetière ancien. En 1834, il est propriétaire d'un des terrains à l'angle de la rue de la Vierge et du quai National sur lequel sera construit l'ancienne Mairie.
- L'explosion d'une chaudière placée dans l'établissement de teinture de M. Dumas a lieu le 6 juin 1827. Son frère Jean-Baptiste est un chimiste réputé membre de l'Académie française et Président de l'Académie des sciences, homme politique, il est sénateur du second Empire puis député de la deuxième République.
- Évariste Dumoulin (1786-1833)
- Nicolas Bataille, Tapissier
- Leroy, peut-être s'agit-il de Le Roy-Pelgas ? Louis Leroy (1766-1842) est le gendre et successeur du guérisseur Jean Pelgas (1732-1804)
- Comte Gabriel-Louis-Marie de Kergorlay (1766-1830) ou du comte Florian de Kergorlay (1769-) ?
- Nicolas Cazot (1777-1856), est un acteur, comédien du théâtre des Variétés.




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Il est dans la galerie des portraits du livre « Galerie historique des acteurs français, mimes et parodistes », par De Manne et Menetrier, édition N. Scheuring, 1877
Voilà ce qu'on dit de lui dans la « Biographie des acteurs de Paris » parue en 1837 :
La vie de cet excellent comique est un roman. Les mémoires de Cazot seront curieux à lire, s'il les écrits jamais. Cazot a été corsaire et pris par les anglais ; il a joué la comédie aux colonies et à Bordeaux ; il a tenu l'emploi des amoureux à la Gaité et aux Variétés. Aujourd'hui Cazot accepte les vieux garçons, ne refuse pas les pères-dindons, et s'acquitte avec un rare sérieux des maris qui le sont. Dans Au clair de la Lune, il était idéal de bonhomie burlesque ; sous les brandebourgs du comte de Botternich, il est fort divertissant. Cazot a près de soixante ans ; depuis plus de la moitié de ce temps il est attaché au théâtre des Variètés.

Menuisier, Félix Becker écrit un livre touristique agréable et riche en informations, il est cité dans le livre « Voix d'en bas » : la poésie ouvrière du XIXe siècle d'Edmond Thomas et Jean-Marie Petit (Maspero, 1979)

3- Félix Becker, une vie mouvementée

Félix, Pierre Becker est né à Reims le 14 août 1800 (26 thermidor an VIII).
1811 - à onze ans il est apprenti menuisier
1815-1819 - il est menuisier à Méru (Oise)
1819 - c'est aussi la date de sa première condamnation pour raison politique. Il est arrêté le 23 novembre pour avoir chanté sur le théâtre de Neuilly-sur-Thelle (Oise) des chansons qu'il venait de publier, Le Siège du Paradis, où il tournait les saints en ridicule ; il est condamné à trois mois de prison et 300F d'amende.
1819 à 1824 - il habite et travaille à Puteaux comme menuisier chez Baurillion.
1830 - il accourt de Méru pour participer aux trois Glorieuses.
1830 - il est le principal organisateur d'une légion belge qui participe aux évènements révolutionnaires belges de septembre en temps que chef d'état-major du général français émigré Anne-François Mellinet commandant de l'artillerie des insurgés. Il assiste à l'affaire de Berghem contre les Hollandais, et dirige la construction d'un pont volant pour l'attaque de la citadelle d'Anvers
1831, l'indépendance belge sera proclamée. Il est condamné par un conseil de guerre, mais il aurait été gracié par le Régent sur intervention du chansonnier Béranger.
1831 - En mai, Il se rend en Pologne et participe à l'insurrection de Varsovie contre le Tsar Nicolas 1er tenant de l'absolutisme, qui se termine par une défaite polonaise. C'est à cette occasion que Chopin quitte Vienne pour s'installer en France (il ne retournera plus en Pologne), plusieurs milliers de membres de l'armée polonaise se réfugient en France.
Il s'enfuit en août, passe l'Oder à la nage, mais fut arrêté et emprisonné par les autorités prussiennes de Silésie le 13 septembre pour vagabondage.
Il rentre en France et adhère à la Charbonnerie. Il est condamné à plusieurs reprises pour manifestations socialistes.
1832 - il est arrêté le 24 novembre à Fismes où habite sa sœur près de Reims pour complicité dans l'attentat du Pont-Royal contre Louis-Philippe du 19 novembre, dit « du coup de pistolet », et incarcéré à Château-Thierry. De sa prison il adresse sa lettre « Liberté individuelle sous le régime de la Charte-Vérité » qu'il envoie à ses amis qui la firent publier, et il fut relâché avec une amende de 16F pour port illégal de décorations !
1835 - Condamné à un an de prison pour offense au Roi.
1837 - il publie son « Nouvel itinéraire de Paris à Versailles et retour par trois routes ».
1844 - il est condamné à un an pour association illicite dans l'affaire de la rue Pastourelle.
1845 - Ingénieur mécanicien breveté pour un nouveau système de pont en fer suspendu à grande portée.
Il vit 3bis passage Tivoli à Paris 1er, quartier du Roule, comme homme de lettres.
1848 - A Paris, il préside le comité des patriotes belges et signe dans divers journaux une invitation aux Belges à s'enrôler dans la légion dont s'occupent également Blervacq et Graux. Après l'échec de la légion républicaine belge près du village de Risquons-Tout, contre les troupes belges, il organise avec Barnabo, président du comité central démocratique italien, la légion italienne dite Pie IX qui l'acclama comme Lieutenant-colonel.
Arrêté à cheval le 26 juin 1848 pour port d'uniforme étranger. Malgré les interventions de Victor Hugo, il est jugé et incarcéré.
1849 - il est interné au bagne de Belle-Île
1853 - il est déporté à Batna en Algérie
1854 - il meurt à Batna le 14 juillet.

Fiche d'Informations sur les inculpés de l'insurrection de juin 1848 le concernant :

Habite : 3 bis passage Tivoli Paris 1er quartier Roule
Célibataire
Profession : Lieutenant-colonel Légion italienne, dite Pie IX.
Décisions du conseil de guerre : arrestation du 26/06/1848.
Il est considéré comme dangereux : 2 fois condamné pour offense au Roi, association illicite, gracié. Un des chefs de la dernière révolte. Homme intelligent mais incitateur et propagandiste.
Décision de transportation le 22/07/1848
Détention : départ pour Le Havre dans la nuit du 5/08/1848 puis Ponton La Guerrière à Brest et ensuite Belle-Île le 22/02/1849
Transporté en Algérie. Dispensé des obligations du régime pénitentiaire et interné à Batna le 6 août 1853.
Félix Becher meurt le 14 juillet 1854 à Batna (Algérie).



Ses écrits :

- Chansons sur sa captivité en Silésie à son retour de Pologne et autres. 1832
" https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5546697j/f1.item "
- La liberté individuelle sous le régime de la chasse-vérité - Lettre adressée par Félix Becker, de la maison d'arrêt de Château-Thierry, à ses amis de l'union. 1832
" https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55505840.texteImage "
- Nouvel itinéraire de Paris à Versailles et retour, par trois routes. 1837
" https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k105479m "

Sources :

- Un chansonnier rémois : Félix Becker par Enguerrand Homps, 1930, archives départementales de la Marne, Chp 7682
- Wouters H. - Cahiers du Centre interuniversitaire d'histoire contemporaine, 27
- Maitron - Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français - article 26097
- Les chansons et les Mémoires politiques de Félix Becker sont conservés à la Bibliothèque municipale de Reims (C.R.T.II, numéros 423 à 425).
- « Voix d'en bas - la poésie ouvrière du XIXe siècle » d'Edmond Thomas et Jean-Marie Petit, édit Maspero, 1979
- La Muse du peuple, chansons politiques et socialistes en France, 1815-1871, Philippe Darriulat, page 123.
- Archives du Ministère de la Guerre, A/1136


J-F-M 10/2023