Index alphabétique

A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W



































































Alexandre Soljenitsyne

Alexandre Soljenitsyne















Anatole France

Anatole France

































Général de Gaulle

Charles de Gaulle



























François Arago

François Arago

















































































Vincenzo Bellini

Vincenzo Bellini










Benoît Malon

Benoît Malon



Rond-Point des Bergères

Rond-Point des Bergères



Bernard Palissy

Bernard Palissy







Marianne

Marianne





























































Pierre Savorgnan de Brazza

Pierre Savorgnan de Brazza









Jean-Baptiste Carpeaux

Jean-Baptiste Carpeaux














































Jean-Baptiste Charcot

Jean-Baptiste Charcot
































































































































La Dame Blanche

La Dame Blanche

Place de La Défense

Place de La Défense




























































































division Leclerc

La division Leclerc




























Edgar Quinet

Edgar Quinet










Edouard Vaillant

Edouard Vaillant








































































Félix Eboué

Félix Eboué





Félix Faure

Félix Faure







Félix Pyat
Félix Pyat



















Fernand Pelloutier

Fernand Pelloutier

































Francis de Pressensé

Francis de Pressensé









Franck Kupka

Franck Kupka



























Joseph Gallieni

Joseph Gallieni









Léon Gambetta

Léon Gambetta








Charles de Gaulle

Charles de Gaulle



























Philippe de Hautecloque

Philippe de Hautecloque
















Georges Legagneux

Georges Legagneux











Georges Pompidou

Georges Pompidou



















































Johannes Gutenberg

Johannes Gutenberg










Henri Barbusse

Henri Barbusse

















Henri Martin

Henri Martin













Lazare Hoche

Lazare Hoche



































































Jacques Villon

Jacques Villon












Jean Jaurès

Jean Jaurès















Jean Moulin

Jean Moulin















Jules Ferry
Jules Ferry















Jules Guesde
Jules Guesde













Jules Verne

Jules Verne



































Antoine Laurent de Lavoisier

Antoine Laurent de Lavoisier





































Léon Blum
Léon Blum













































































Lucien Voilin

Lucien Voilin
























Marcel Sembat

Marcel Sembat


Marcellin Berthelot
Marcellin Berthelot
































































Jules Michelet

Jules Michelet





















Gaspard Monge

Gaspard Monge


Michel Eyquem de Montaigne

Michel Eyquem de Montaigne























Auguste Nélaton

Auguste Nélaton



















































































Antoine Augustin Parmentier

Antoine Augustin Parmentier










Louis Pasteur

Louis Pasteur









Paul Bert

Paul Bert












Paul Lafargue

Paul Lafargue





















Jean Rodolphe Perronet

Jean Rodolphe Perronet









Pierre Curie

Pierre Curie


















François Rabelais

François Rabelais

































Sir Richard Wallace

Sir Richard Wallace



























































Claude Rouget de l'Isle

Claude Rouget de l'Isle



















Marie François Sadi

Marie François Sadi



















































Henri Sellier

Henri Sellier


















































































































Victor Hugo

Victor Hugo
































Allessandro comte Volta

Allessandro comte Volta










François Marie Arouet

François Marie Arouet





















étude


" PUTEAUX "
NOM ET DESCRIPTION DES RUES ACTUELLES

Atelier animé par Anne Chabot

Nom des rues disparues et anciens nom >>>



Rue de l'Abbé Maurice Guibert

Commence Quai De Dion Bouton et finit rue des Pavillons



La rue de l'Abbé Maurice Guibert était une voie privée longeant la résidence Bellerive et les terrains de sport, il fût décidé par délibération du 22 décembre 1988 de la baptiser rue de l'Abbé Guibert.
L'Abbé Guibert, (1907 - 1976), fait partie des grandes figures putéoliennes. Ancien Aumônier, il animait l'institution du Sacré-Cœur située rue des Pavillons à Puteaux. Ordonné en juillet 1931, il choisit d'étendre sa mission pastorale à la jeunesse ouvrière et devient le Supérieur "du Navire" de 1938 à 1967.
Mobilisé en 1939, fait prisonnier, il s'évade après cinq semaines de captivité. En 1942, il crée un groupe de défense passive avec 20 jeunes gens du Navire et héberge à Saint Dyé, 90 enfants de Puteaux et plusieurs réfractaires (au STO). Malade, il reste dans le midi comme aumônier militaire puis revient à Puteaux en 1973.
A propos du "Navire" :
Premier patronage paroissial, ouvert en 1871 dans le presbytère de la vieille Eglise, "Le Navire" était spécialisé dans l'apostolat de la classe ouvrière. Sa vocation était de loger les jeunes travailleurs et ouvriers.
À l'occasion de son centenaire, l'Abbé Guibert, alors rattaché aux religieux de Saint Vincent de Paul, a dé cidé d'en retracer l'histoire.
Quant à l'origine du mot "Navire", elle est totalement anecdotique :
Un jeune putéolien ayant exprimé ses vœux de bonne année au patronage, écrivit en ces termes : " C'est à toi, mon beau navire, que vont tous mes vœux, au début de cette année, à toi et ton vaillant équipage ". L'appellation "Le Navire" devint vite familière pour désigner le patronage.



Rue Agathe

Commence rue Voltaire et finit rue Gérhard

Lieu dit : La Plaine Vineuse.

Du nom d'une fille de Monsieur Claude, Jean-Pierre Pitois, ancien Maire de Puteaux de 1840 à 1847, la rue Agathe figure dé jà sur le plan cadastral de 1835. Dans une délibération du Conseil Municipal du 7 avril 1837 les rues Pitois et Agathe y sont mentionnées.
Monsieur Pitois pour sa part, fut chevalier de la légion d'honneur et vice-président du conseil d'arrondissement de Saint Denis. Il est décédé le 27 octobre 1865 à l'age de 76 ans.
Parmi les personnalités de Puteaux, La Baronne Nadine de Rotschild habita au N° 6 de la rue Agathe. On peut lire son livre dans la Baronne rentre à cinq heures (éditions Jean Claude Lattès) :
" … toujours les petites rues aux pavés disjoints, les maisons basses aux façades lépreuses ; au 6 de la rue Agathe, "ma" maison, et toujours le linge aux fenêtres. Dans le boyau qui mène à la cour, la peinture est un peu plus écaillée, les boîtes à lettres un peu déglinguées. … Puteaux reste dans mon souvenir le paradis des enfants … Au retour de l'école, je jetais mon cartable, attrapais au vol le panier à provisions, fonçais faire les courses, bâclais mes devoirs pour retrouver au plus vite mon fief, mon somptueux royaume, que dé limitaient les deux extrémités de la rue Agathe … "



Rue Alexandre Soljenitsyne

Commence rue Voltaire et finit rue Gérhard

Lieu dit : La Plaine Vineuse.

Ecrivain russe, né en 1918, Alexandre Issaïevitch, (patronyme de Soljenitsyne), obtient le Prix Nobel de Littérature en 1970.
Après de brillantes études en Sciences et Lettres, il enseigne l'astronomie et les mathématiques dans une petite ville au nord de Rostow.
Mobilisé comme soldat en 1940, envoyé sur le front de Prusse-Orientale en 44, il sera promu Capitaine.
Arrêté en 1945 pour avoir émis dans une lettre privée des doutes sur les qualités militaires de Staline, il est condamné sans appel pour "complot anti-soviétique" à 8 ans de redressement dans un camp de travail ; expé rience qu'il relate dans Une journée d'lvan Denissovitch.
En 1962, Khroutchev autorise la parution de cette description crue du goulag. La publication fait sensation et donne une immédiate célébrité à Soljenitsyne. À partir de 1964, interdit en URSS, il publie ses oeuvres à l'étranger : Le Premier cercle, Le Pavillon des Cancéreux et L'archipel du goulag (1973).
Alexandre Soljenitsyne a toujours plaidé pour l'abolition de la censure.
Cette rue fait partie des plus récentes rues de Puteaux puisqu'elle fut construite en 1974, la municipalité ayant ainsi dé cidé de rendre hommage à ce célèbre écrivain russe.



Rue Anatole France

Commence place Stalingrad et finit rue Montaigne

Lieu dit : La Croix, les Valettes, les Rus.

Ecrivain français né à Paris, Jacques Anatole François Thibault, de son vrai nom, (1844-1924), commence sa carrière par la poésie avant de s'orienter vers la prose.
Il collabore à diverses revues telles, "le journal des débats" et "journal officiel" puis rédige des chroniques littéraires du journal "Temps" de 1866 à 1893.
Il acquiert sa notoriété avec Le Crime de Sylvestre Bonnard, qui fut couronné par l'Académie, Les Désirs de Jean Servien, et Le Lys rouge.
Élu à l'Académie française le 23 janvier 1896, Anatole France a pris parti dans les luttes politiques qui ont divisé la France à la fin du XIXe et au commencement du XXe siècle.
En 1921, il reçoit le prix Nobel de Littérature.
À l'origine, la rue Anatole France s'appelait Sente de la Montagne des Rus et menait à la ville de Colombes. Rebaptisée du nom de cette ville en 1876, elle ne portera le nom de ce célèbre écrivain qu'à partir du 3 juin 1925 après délibération du 5 novembre 1924.
En 1972, le haut de cette rue prendra le nom de Louis Pouey, ancien maire adjoint de la ville de 1945 à 1971.



Rue André Leclerc

Commence Quai de Dion Bouton (ex-quai National) et finit rue Manissier - Longueur : 57,34m

Lieu dit : Le Bourg

Résistant de la seconde guerre mondiale vendu à la milice Perrot, André Leclerc de Talensac (1899-1944) fut arrêté le 17 juin 1944 et mourut des sévices que les troupes allemandes lui infligèrent au camp de la Croix-Rouge à Rennes.
En 1812, la rue André Leclerc s'appelait rue des Graviers. Cette rue tire sans doute son nom des graviers que l'on extrayait à l'époque de la Seine. Puis elle fut rebaptisée rue Fortin.
C'est à l'angle de cette rue et du Quai National que se situait en 1789 la Maison Commune, première mairie de Puteaux. La seconde mairie a également bordé le Quai de la Seine et fut remplacée par l'Hôpital de Puteaux.
La rue Fortin ne portera le nom d'André Leclerc qu'après une délibération du 30 décembre 1944.



Rue de l'appel du 18 juin

Commence rue Saulnier et finit rue Godefroy

Lieu dit :

Sous-secrétaire d'état à la Défense nationale et à la Guerre depuis le 5 juin 1940, le général De Gaulle décida, en apprenant la démission du Président du Conseil Paul Reynaud de partir pour l'Angleterre afin de poursuivre le combat. Accompagné par le lieutenant Geoffroy de Courcel, il parvint à Londres dans la matinée du 17 juin 1940 et y rédigea le texte de l'Appel qu'il prononça le lendemain, 18 juin 1940, vers 20 heures, sur les ondes de la B.B.C. Le nom de cette rue est le symbole de l'espoir, de la résistance, du combat pour la liberté, associés à un Français des plus illustre : le Général de Gaulle.
La rue de l'appel du 18 juin est créée le 30 juillet 1998 et relie le Théâtre des Hauts-de-Seine à la rue des Pavillons. Elle est située dans le vieux quartier de Puteaux.



Square André Turpin

Situé rue Lavoisier

Lieu dit :

André Turpin (1906-1975) a été président des expropriés de La Défense et président d'honneur de la SMP (Société Municipal de Puteaux).
La SMP, spécialisée en gymnastique, est la plus ancienne société de Puteaux. Certains membres furent champions de France et l'un d'entre eux, Cyril Atanassov, est devenu danseur étoile à l'Opéra de Paris.
Marcel Turpin, fut Maire adjoint de Puteaux de 1977 à 1995.



Rue Arago

Commence rue Bellini et finit rue Jean Jaurés

Lieu dit : Le Vivier

Grand savant du XIXème siècle et homme politique influent, François Arago (1786-1853) est élu, en 1809, à l'Académie des Sciences, puis devient en 1834 directeur des observations. À ce titre, il peut être considéré, aujourd'hui, comme le père de la vulgarisation scientifique moderne.
Sa carrière politique commence, quant à elle, en 1830. Élu et réélu député des Pyrénées-Orientales, puis de Paris, il resta parlementaire jusqu'au coup d'État de 1852. Il siège également au Conseil Général de la Seine, qu'il présida deux fois, de 1830 à 1849. Ses convictions ardemment républicaines e poussent à participer à la Révolution de 1848 où il exerce une action modératrice avant de devenir membre du Gouvernement provisoire, ministre de la Marine puis de la Guerre, (il promulgua le décret abolissant l'esclavage aux Colonies) et enfin chef de l'Etat durant 46 jours (du 9 mai 1848 à sa dissolution le 24 juin).

À l'origine, cette voie s'appelait rue Magenta, en l'honneur de la ville de Magenta (Italie ), où les troupes franç aises et italiennes avaient vaincu les Autrichiens en 1859.
Le 1er octobre 1878, la municipalité décide de rendre un dernier hommage à cet homme politique si célèbre en rebaptisant cette rue, la rue Arago. En 1854, fut construite l'église évangélique luthérienne de Puteaux. Ce temple et l'établissement scolaire y attenant ont disparu en 1975.
Quant au terme Le Vivier, nom que portait le lieu-dit à l'époque, il symbolisait une pièce d'eau située entre l'avenue du Général De Gaulle et l'ancienne rue Bellini.



rue de l'Arsenal

Commence rue Voltaire et finit en impasse

Lieu dit :

L'Arsenal de Puteaux est à l'origine un atelier créé par l'ingénieur alsacien, Kreutzberger en 1866. Installé quai National, la plupart des armes et munitions de la 1ière guerre mondiales y furent fabriquées. Cet atelier de fabrication d'armes étant entièrement destiné à l'armée, cette dernière lui adjoint un militaire pour le diriger. Dès 1872, l'atelier ne cesse de s'agrandir et M. Kreutzberger cherche un terrain plus vaste. Il travaille en étroite collaboration avec l'armée qui en prendra seule la direction en le rebaptisant l' "Arsenal". Elle y fabrique de nombreuses machines-outils et le fameux canon de 75. L'Arsenal fêta ses cent ans en 1975, puis arrêta définitivement ses activités en 1978. Cette voie fut percée en 1986 pour faciliter la circulation entre les différents logements construits par le ministère de La Défense. C'est en hommage à cette page de l'histoire putéolienne que la ville décida de la baptiser rue de l'Arsenal.



rue Auguste Blanche

Commence rue Voltaire et finit rue Jean Jaurés - Longueur : 255m

Lieu dit : La Plaine Vineuse

Maire de Puteaux de 1872 à 1880, Auguste Blanche (1824-1885) fut également conseiller général. On se souvient qu'il avait institué une rente annuelle en faveur d'un ouvrier pauvre de Puteaux et lancé de nombreuses constructions scolaires. C'est sous son mandat que le boulevard Richard Wallace, à l'époque boulevard du Chemin de Fer, fut achevé. Anciennement rue de Nanterre, la rue Auguste Blanche fut prolongée en 1854 jusqu'à la rue Jean Jaurès.



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Rue des Bas Rogers


Commence rue Jean Jaurès ==> finit rue du Mont Valérien
Voie départementale Longueur : 1030m.

Cette rue est l'une des plus anciennes de Puteaux puisqu'elle figurait déjà sur le plan cadastral de 1669. Elle tient son nom du lieu-dit "le Bois Roger". Il s'agissait d'une propriété boisée, qui, en 1552, appartenait à l'une des plus vieilles familles de Suresnes. Cette route était utilisée par les pèlerins pour rejoindre l'ermitage du Mont Valérien. Le premier ermite s'installe au Mont Valérien, lieu isolé et propice à la prière, en 1402. Le dernier ermite mourut dans les ruines du monastère de,1831 quelques années avant la construction du fort. En 1634, l'ermitage du Mont Valérien devient un lieu de pèlerinage qui durera sans interruption de 1634 à 1830, même pendant la Révolution.

Lieu-dit : Les bas Rogers.


Rue des Bâtisseurs


Rue Bellini

Commence rue Jean Jaurès ==> finit rue Arago
Longueur : 200,60m

Compositeur italien, né en Sicile, Vincenzo Bellini (1801-1835) est un fantastique compositeur admiré par Chopin et Wagner. Il a composé une dizaine d'opéras dont le dernier (les Puritains) a été composé en partie à Puteaux où il meurt d'une tumeur intestinale, chez un ami le 23 septembre 1835, dans une maison du Quai National aujourd'hui détruite. Initialement nommée rue Cressent, elle rendait hommage à Charles Cressent, un ébéniste français du XVIII siècle dont le talent exceptionnel a personnifié la période de la Régence. C'est au cours de l'année 1878 que cette voie fut baptisée rue Bellini, rendant hommage à ce célèbre compositeur. Mais son emplacement fut modifié lors de l'édification des HLM en 1964.

Lieu-dit : Le Vivier.


Rampe et terrasse Bellini

Cette rampe relie la rue Bellini à la terrasse du même nom.


Rue Benoît Malon

Commence Boulevard Richard Wallace ==> finit rue Godefroy
Longueur : 204,60m

Socialiste français, Benoît Malon (1841-1893) joua un rôle important, et souvent méconnu, dans l'histoire du mouvement ouvrier français et international. Il devint l'un des chefs de l'Internationale. Député de la Seine en 1870 puis adjoint au maire du XVIIe, il devient membre de la Commune de Paris. Exilé en Suisse et en Italie, il sera, à son retour en France après l'amnistie, fondateur et directeur de la Revue socialiste. A Puteaux, il fût fondateur de la coopérative La Revendication. Cette coopérative qui devait par la suite devenir la société à caractère national Les Coopérateurs puis la Coop. Initialement rue Poireau (Censier de 1697). Cultivait-on spécialement des poireaux dans ces jardins ? Est-ce pour cette raison qu'il a été donné à cette rue le nom de ce légume ? C'est ce que, malgré nos recherches, nous n'avons pu, à notre grand regret, découvrir. Cette rue sera baptisée rue Benoît Malon, le 27 juillet 1912.


Rond-point des Bergères


A l'intersection de la RN 13, de la rue des fusillés, de la rue de la République et de la rue Charcot Longueur : 440m

Place créée en 1763, lors des travaux entrepris par Messieurs Trudaine et Perronet, créateurs de l'Ecole " Ponts et Chaussées ". Cette place était située sur le lieu-dit des Bergères où la légende prétend que Sainte Geneviève, (née en 422 à Nanterre), menait paître ses moutons. A l'origine, cette place portait le nom de Rond-Point de Chantecoq, de par son exposition face au soleil levant.


Rue Bernard Palissy

Commence Rue Cartault ==> finit rue de la République
Longueur : 355m

Céramiste, potier, émailleur, écrivain et savant français, Bernard Palissy (1510-1589) devient célèbre grâce à ses beaux vases de terre, ornés d'animaux, de plantes et de fruits, appelés "rustiques figulines". Parallèlement il poursuit sa tâche d'arpenteur - géomètre. Il effectue notamment le relevé des marais salants de Saintonge en 1543. En 1556, le connétable Anne de Montmorency lui passe commande d'une grotte en émaux destinée à son château d'Écouen. Dès la fin 1562, accusé d'avoir participé aux troubles fomentés par les huguenots de Saintes, il est incarcéré à la Conciergerie de Bordeaux. Après la Saint-Barthélemy en 1572, il se réfugie à Sedan avec sa famille jusqu'en 1576. Il connaît à nouveau les persécutions en qualité d' "hérétique". Emprisonné de décembre 1586 à janvier 1587, il est repris par la Ligue en 1588 et condamné à être pendu et brûlé. Cette peine commuée, il meurt deux ans plus tard de "faim et mauvais traitements" à la Bastille. Longtemps appelée sente de la Cahutte, cette rue prit son nom actuel en 1896.


Rue du Bicentenaire

Commence rue Eugène Eichenberger ==> finit rue Victor Hugo
Longueur : 220,26 m

A l'origine de la chute de l'Ancien Régime et de la naissance de la France contemporaine, la Révolution a mis en avant trois valeurs essentielles : la liberté, l'égalité et la fraternité de la République Française. Anciennement " rue traversière des Sablons ", elle s'est nommée rue du Centenaire en 1889 à l'initiative de Charles Chenu, Maire de Puteaux. Cet anniversaire fut célébré avec faste à Puteaux. Puis, elle fut rebaptisée rue du Bicentenaire en 1989, à l'occasion de l'anniversaire du deuxième centenaire de la Révolution française.

Lieu-dit : Les Sablons.


Jardins Boieldieu

Situés entre la rue Louis Pouey et la terrasse Boieldieu

Ces jardins sont situés dans la partie basse du quartier Boieldieu. La rue Boieldieu était appelée jusqu'au 29 juin 1907, rue du Bel Air en hommage au compositeur François, Adrien Boieldieu, auteur de l'opéra La Dame Blanche. Dans ce lieu existait un orphelinat protestant. Après les travaux de la Défense, un seul arbre a subsisté. (Voir rue disparue : Boieldieu)


Terrasse Boieldieu

Située entre les tours Winterthur et Franklin

Ces terrasses sont situées dans la partie haute du quartier Boieldieu Musicien français, né à Rouen, François-Adrien Boieldieu (1775-1834) a écrit le célèbre opéra-comique La Dame Blanche en 1825. Ce compositeur créa le calife de Bagdad (1800) et Ma tante Aurore (1803) avant de devenir directeur de l'Opéra Impérial de Saint-Pétersbourg.


Rue des Blanchisseurs

Commence rue Parmentier ==> finit en impasse

Cette rue rend hommage à la quinzaine de blanchisseries installées à Puteaux au XVIII°siècle dont une des plus importantes se situait à proximité .


Rue Bourgeoise

Commence rue Voltaire ==> finit rue Benoît Malon
Longueur : 37,35m

Cette rue est une des plus anciennes de Puteaux. Les notables de la ville appréciaient particulièrement ce lieu de résidence. Lors de la Révolution française, on la rebaptisa rue de l'Egalité, en l'honneur des valeurs républicaines puis elle retrouvera son nom originel durant la chute de l'Empire, en 1814.

Lieu-dit : Le Bourg.


Boulevard des Bouvets

Relie le boulevard circulaire à la rue des longues raies de Nanterre
Longueur : 70m

Anciennement chemin des Bouvets, elle devient rue, vers 1880. Elle reliait alors la rue du Général Chanzy à la rue de Valmy. Elle disparut lors de l'aménagement de La Défense et fut alors remplacée par le boulevard des Bouvets. En 1855, le mot Bouvets désigne un quartier. Sur les cadastres de 1812 et 1835 figure le mot "Le Bouvoir", qui pourrait être une mauvaise transcription de Bouvais. Que voudrait dire Bouvais ?? Le bouvet est un lieu où l'on parque les jeunes bœufs. Puteaux comptait plusieurs fermes et des producteurs de lait chez qui les putéoliens venaient acheter leur lait frais. L'élevage de bovins faisait partie de l'activité de ces fermiers dont les veaux étaient destinés soit à la reproduction, soit à la viande, soit à devenir des bœufs pour les labours et pour tirer les charrettes.

Lieu-dit : Les Bouvets.


Rue de Brazza

Commence rue de la République ==> finit rue Monge

Longueur : 261,45m

Explorateur d'origine italienne, naturalisé français, Pierre Savorgnan de Brazza (1852-1905) est l'un des navigateurs chargé, au XIXème siècle, de l'exploration de l'Afrique centrale, en particulier du bassin du Congo. Il explora le cours de l'Ogooué et, avec des moyens rudimentaires, établit la domination française sur la rive droite du Congo de 1875 à 1885.
Son œuvre fut essentiellement pacifique. Ressemblant plus à celle d'un missionnaire laïque qu'à celle d'un conquérant, il écrivit, entre autres, Exploitation dans l'Ouest africain (1887).
Le souvenir de Brazza demeure indélébile au Congo, le 3 octobre de chaque année, on évoque son histoire lors de la célébration de l'anniversaire de Brazzaville.
A l'origine, cette rue était un sentier dénommé "sente des loges". Elle prit son nom actuel le 15 novembre 1906, un an après la mort de cet explorateur. Cette rue est l'une des plus pentues de la région parisienne (19%).

Lieu-dit : Les Larrys.

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Rue Carpeaux

Commence avenue Perronet ==> finit avenue de la Division Leclerc
Longueur : 300 m

Sculpteur français, Jean-Baptiste Carpeaux, (1827-1875), entre à l'Ecole des Beaux-Arts en 1844 avant de fréquenter l'atelier de Rude et de remporter le Grand-Prix de Rome en 1854. Il devient célèbre avec Ugolin, sculpture qu'il réalise en 1862 et obtient de nombreuses commandes de portraits, parmi lesquelles ceux de Napoléon III, son épouse Eugénie ou encore Alexandre Dumas fils... On lui doit également la Statue de la Danse, (façade de l'Opéra), les Quatre parties du monde (fontaine de l'Observatoire) et le Triomphe de Flore (Pavillon de Flore). Les "Goncourt" diront de lui qu'il avait une nature nerveuse, emportée et exaltée. A l'origine, cette rue était un sentier latéral au chemin de fer. Elle prit le nom de Jean Baptiste Carpeaux, le 15 novembre 1906.

Lieu-dit : Les Michets-Pétray.


Rue Cartault

Commence rue des Bas Rogers ==> finit avenue de la République

Longueur : 592,95 m

Pierre Edmond Cartault fut un bienfaiteur de la commune. Avant de décéder, il demanda à sa femme "… de rédiger un testament en faveur d'œuvres caritatives, afin de doter d'une somme de 10 000F une pauvre ouvrière désirant se marier", (passage de son testament).
Pendant la Commune en 1871, le Conseil Municipal accepte ce legs et à la demande de sa femme, adopte le règlement du concours dénommé selon les souhaits "Fondation Cartault . Une lauréate est désignée en 1874 parmi les ouvrières méritantes. Puteaux nomme ainsi sa première "rosière". La première jeune fille sera élue en 1874. La dernière rosière Mauricette Julia Dzenziolsky (ouvrière horlogère) élue en 1931 et couronnée en 1934, périt à Auschwitz.

Cette voie fut créée en 1850. Initialement, elle s'arrêtait à la hauteur de la rue Pasteur, mais fut, prolongée par la suite jusqu'à la rue des Bas Rogers grâce à la transformation d'une partie de la sente des Bachottes.

Lieu-dit : Les Moulins


Square des Champs Moisiaux

Situé avenue du Président Wilson

Un impasse prit le nom de Champs Moisiaux en mémoire du lieu-dit. Elle a disparu avec la construction des HLM Lorilleux. Le square prit ce nom en 1986.

Lieu-dit : Les Champs Moisiaux.


Rue de Chantecoq

Commence place Stalingrad ==> finit rue de la République
Longueur : 294,60m

Très ancienne rue de Puteaux, elle tient son nom de son exposition face au soleil levant "chant du coq". Elle reliait le bourg au hameau de Chantecoq, qui se situait à l'emplacement actuel de la Poste, rue de la République.


Rue Charcot

Commence rond-point des Bergères ==> finit rue des Rosiers
Longueur : 114,20 m

Médecin, explorateur des zones polaires, Jean-Baptiste Charcot (1867-1936) est le fils du célèbre neurologue Jean-Martin Charcot. A vingt-cinq ans, interne des hôpitaux, il réalise enfin son rêve : acheter un bateau. Percevant vite l'envoûtement que la mer pouvait exercer sur lui, il décide d'être marin. Après quelques croisières aux îles Shetland, Hébrides, Féroé, en Islande, à Jan Mayen, Jean-Baptiste Charcot dont le profil de navigateur se dessine, décide de naviguer non plus pour le plaisir mais pour conquérir des terres et faire oeuvre utile en servant ces continents du bout du monde. Il est l'auteur de travaux océanographiques remarquables dans les régions australes. Au cours d'une de ses expéditions, il s'équipa d'un traîneau à moteur de Dion Bouton.
En 1903, il monte la première expédition française en Antarctique. En, 1905 plus de 1000 km de côtes sont relevés. En 1908, il lance une nouvelle expédition antarctique. Les résultats de toutes ses recherches sont remarquables. Un de ses derniers voyage sera de livrer du matériel scientifique à la mission Paul Emile Victor. Pris dans une violente tempête le 16 septembre 1936, Charcot fait parti des 23 morts et 17 disparus de cette expédition.

Anciennement sente des Bergères, elle fut rebaptisée rue Charcot en 1907.
Lieu-dit : Les Bergères.


Rue Charles Chenu

Commence rue Lucien Voilin ==> finit rue de la République

Longueur : 195,10 m

Charles Chenu (1835-1900) a été maire de Puteaux de 1884 à 1894, dans la période du début de la construction du Pont de Puteaux. Parmi ses réalisations, il reçoit de la baronne de Rothschild un terrain sur l'Ile pour la construction du Pont de Puteaux. Il fait nommer le Boulevard du Chemin de fer boulevard Richard Wallace. Il a fait prolonger la rue des Damattes et la rue du Centenaire. Il inaugure le groupe scolaire rue de la République.

Cette rue est constituée par l'ancienne rue des Damattes dont le tracé est, à l'origine, parallèle à la rue Chantecoq. Elle prenait fin à la rue des Sablons, appelée aujourd'hui rue Victor Hugo. Elle fut prolongée par la sente Leroy, qui faisait le lien entre les Sablons et la rue de la République.
Elle s'appela rue Leroy jusqu'en 1901, date à laquelle elle fût rebaptisée rue Charles Chenu en mémoire du Maire ayant habité cette rue.

Lieu-dit : Les Damattes.


Rue Charles Lorilleux

Commence rue de la République ==> finit avenue du Président Wilson
Longueur : 461 m

Fils de Pierre Lorilleux, fondateur en 1818 d'une fabrique d'encre d'imprimerie, Charles Lorilleux (1826-1893), devient propriétaire des usines à la mort de son père en 1825. La société Lorilleux avait choisi pour emblème de son établissement, le moulin de Chantecoq. A 16 ans, il crée des usines en Italie et en Espagne. Devenu exportateur de réputation mondiale, la firme comptera 29 dépôts et agences et 41 usines et succursales en France et à l'étranger. Avant le départ de l'usine en province, le Moulin de Chantecoq fut donné à la commune.

Anciennement chemin aux Vaches, puis sente des Hauts Chantecoq, cette voie fut ouverte sur un terrain appartenant à Charles Lorilleux. Prolongée en 1900 par la sente des Champs Moisiaux, jusqu'à l'avenue du Président Wilson.

Lieux-dits : Les Hauts Chantecoq - Les Champs Moisiaux.


Rue du Chemin vert

(N'existe plus sur les plans de Puteaux)


Passage de Cherbourg

Relie le quartier des Bouvets à la place des Degrés (au-dessus des voies SNCF)


Le passage de Cherbourg surplombe les voies SNCF. Dès 1855 existait une route impériale de Cherbourg et depuis 1950, , il existe un carrefour appelé "Rose de Cherbourg" sur le boulevard circulaire.


Viaduc des Cinq Arches

Ce viaduc enjambe la rue des Bas Rogers à la hauteur de la voie ferrée, proche du " cimetière ancien " de Puteaux


Construit au siècle dernier, ce double viaduc de cinq arches permet le passage du tramway et des trains SNCF, reliant respectivement La Défense à Issy-les-Moulineaux et la Gare Saint Lazare à Versailles.
Il a existé 2 cimetières à Puteaux.
Le premier du côté de l'Eglise dès la fin du XVI° siècle, le deuxième à l'angle des rue Voltaire et Gerhard à la fin du XVIII°.
Aujourd'hui, il en existe deux autres : celui de la rue des Bas Rogers réalisé au milieu du XIX° siècle et celui du Boulevard des Bouvets au début du XX° siècle sur la commune de Nanterre.


Boulevard Circulaire

Ce boulevard en forme de cercle part du Pont de Neuilly et dessert Courbevoie et Puteaux

Il enserre la zone A de La Défense.
Mis en service en 1971, son objectif était de réconcilier La Défense avec le tissu urbain riverain, dans l'esprit d'un développement durable de proximité.
Ne correspondant plus aux attentes des utilisateurs du XXI ème siècle, un nouveau projet de boulevard plus urbain et plus humain a été approuvé en juillet 2002. Depuis 2003, le projet est sur les rails et un grand chantier d'humanisation est en cours.


Rue Collin

Commence rue Benoît Malon ==> finit rue Jean Jaurès
Longueur : 236,60 m

Cette ancienne voie privée desservant la propriété de Monsieur Collin est devenue communale lors de la construction du groupe scolaire Benoît Malon. Les sections maternelles et primaires de cet établissement existent depuis 1925.
La rue Collin est ainsi baptisée du nom d'un propriétaire qui avait donné du terrain pour cette rue.
Une parcelle de ces terrains fut achetée par l'évêché de Paris en 1890 pour y réaliser, à l'initiative de la Marquise De Dion, un patronage de jeunes filles pour leur formation professionnelle.
Ces bâtiments sont devenus le centre paroissial, 33 rue Saulnier qui dispose d'une entrée rue Collin.


Chemin de la Compagnie des Eaux

Commence rue Bernard Palissy ==> finit rue des Fusillés de la Résistance
Longueur : 130 m

Cette voie privée fut ouverte lors de la construction des réservoirs d'eau en 1880 pour desservir Puteaux qui comptait déjà à cette époque 15586 habitants.

Lieu-dit : Les Bachottes.


Passerelle du Couchant

Relie le quartier des Bouvets au centre commercial des Quatre Temps, en empruntant le boulevard circulaire.

Cette passerelle située au nord-ouest doit sans doute son nom à l'orientation de la voie sur le site de la Défense.

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Allée de la Dame Blanche

Ce chemin piétonnier relie le quartier Boieldieu à l'avenue Jean-Moulin

La Dame Blanche, célèbre opéra-comique, fut écrit par François Adrien Boieldieu en 1825. Ce compositeur français, né en 1975 à Rouen, composa le calife de Bagdad (1800) et ma tante Aurore (1803) avant de devenir directeur de l'Opéra Impérial de Saint-Pétersbourg.
La Dame Blanche est l'un de ses plus grands succès. Dernière manifestation d'envergure, elle allie romantisme et féerie en s'inspirant du Moyen-âge, illustrée par le célèbre compositeur allemand Carl Maria Von Weber.


Place de La Défense
Messieurs Trudaine et Perronet, ingénieurs et architectes du roi Louis XV de 1745 à 1780 sont à l'origine de cette partie de l'esplanade. Elle fut achevée sous le règne de Napoléon III qui souhaitait augmenter sa circonférence afin d'égaler celle de l'Etoile (250 m). Charles Daniel Trudaine avait pour mission de lever et conserver les plans des grandes routes du royaume. Son "bureau des dessinateurs", créé en 1744 sera transformé en "Ecole" sous la direction de Rodolphe Perronet en 1747. Ainsi commence l'histoire de la plus ancienne école d'Ingénieurs des Ponts et Chaussées.
Bien que s'appelant à l'origine "place de la Demi-Lune", elle fut de tout temps, circulaire.
En 1863, une statue de Napoléon provenant de la colonne Vendôme y fut apposée et cette place prit alors le nom de "rond-point de l'Empereur". Pendant la guerre de 1870, la statue de Napoléon devait être fondue. Elle fut mise dans la Seine. Après la guerre, elle fut retirée du fleuve et se trouve maintenant dans la cour des Invalides.
Puis un concours fut organisé afin d'ériger une nouvelle statue à la mémoire des combattants contre les Prussiens et pour rappeler la vaillance du peuple de Paris, d'où le nom de "place de la Défense".
Le 12 août 1883 l'œuvre du sculpteur Barrias fut installée pour symboliser la Défense de Paris.
Ce rond-point disparut lors de l'aménagement de la Défense. Il correspond aujourd'hui à une partie de l'Esplanade située entre les immeubles de la société immobilière SARI et le centre commercial des Quatre Temps.

Lieu-dit : La Demi Lune (voir également à : place de la statue de La Défense ).


Parvis de La Défense

Cette Partie de l'Esplanade se situe entre le CNIT, datant de 1958, le centre commercial des Quatre Temps inauguré en 1981, et la Grande Arche dont l'édification a commencé en 1985. Son inauguration avec le sommet des Chefs d'Etat du G7 le 14 juillet 1989, va symboliser dans le monde entier le quartier d'affaires de la Défense. La Grande Arche ferme symboliquement la perspective du Parvis, en léger décalage par rapport à l'axe historique de Paris . Ce cube éventré a des proportions colossales. Revêtu de marbre blanc de Carrare de granit gris et de vitrages réfléchissant, il offre 115 000 m2 de bureaux.
Depuis 2003, le Conseil Général des Hauts de Seine et l'EPAD ont entrepris de donner un nouveau visage au parvis, plus chaleureux, plus vivant, plus convivial.


Quai de Dion Bouton

Commence avenue Georges Pompidou ==> finit pont de Neuilly

Longueur : 1922,50 m

Le quai de Dion Bouton s'appelait en 1812 Chemin de Saint Cloud à Neuilly, puis selon les régimes, Quai Royal sous Louis XVI, Quai National de 1848 à 1852, Quai Impérial en 1852, il redevient National de 1870 à 1980 lors de la chute du Second Empire avant de prendre son nom actuel, Quai de Dion Bouton.
Le comte Albert de Dion (1856-1946) et le mécanicien Georges Bouton (1846-1938), mirent au point en 1895 le célèbre moteur à pétrole qui devait révolutionner l'industrie automobile. Les usines situées au 24 quai National employèrent jusqu'à 3000 ouvriers et produisirent plus de 300 000 véhicules. Véritable poumon de l'industrie putéolienne, alimentée par le Fleuve, le Quai National n'était qu'un alignement ininterrompu d'usines flanquées de grandes cheminées. Le 30 mai 1980,le nom du prestigieux constructeur qui vit l'essor de l'industrie automobile en Europe fut donné au quai.
Georges Bouton est enterré au cimetière ancien de Puteaux.


Place des Degrés

Relie l'avenue du Président Wilson à l'Esplanade de la Défense

Cette place dont le paysage est à dominante minérale fut réalisée en 1990 par Piotr Kowalski, (sculpteur, mathématicien et architecte né en Pologne en 1927). A 18 ans il quitte son pays et voyage en Europe et en Amérique du Sud. Il fera ensuite ses études d'architecte à Boston. A New York, il réalise un prototype de transformateur électrique en polyester translucide, ainsi que plusieurs boutiques et une école.
En 1957, il s'installe en France et cesse ses activités d'architecte pour s'intéresser aux arts plastiques en y utilisant ses compétences scientifiques. Sa première grande exposition a lieu à Berne en 1963. Avec les matériaux (verre, acier, plexiglas) mais également les énergies (lumière, champs magnétiques), il participe aux recherches de l'art lumino-cinétique. Aux expositions s'ajoutent les réalisations dans l'espace public, dont la Place des Degrés, à la Défense (Paris), achevée en 1990, la Porte de Paris, à Saint-Quentin-en-Yvelines en 1991 et l'Axe de la Terre à Marne-la-Vallée en 1992. Il reçut le Grand Prix national de Sculpture en 1981 et fut nommé, en 1987, professeur à l'Ecole Nationale Supérieure des Beaux-arts à Paris. Il décède le 7 janvier 2004.

Le centre de l'Esplanade est marqué par une vague de granit. Deux grands emmarchements (les degrés) relient les trois terrasses.


Rue Delarivière-Lefoullon

Déviation de la Chaussée Médiane
Longueur : 231,81 m

Anciennement sente des Renardières, les propriétaires de ce terrain, Messieurs Delarivières et Lefoullon, l'offrirent à la municipalité pour créer une route, en échange de quoi, elle serait baptisée "rue Delarivière-Lefoullon" en l'honneur des fondateurs du quartier. ( Monsieur Lefoullon fût Maire adjoint en 1870).
Cette sente des Renardières était constituée de blocs en pierre disposés en escaliers. Lors de sa transformation en rue, les pierres furent enlevées et le sol entièrement nivelé.
Non loin de cette rue se trouvait la fabrique de bière la Brasserie, démolie lors des travaux de la Défense.


Route de la Demi-Lune

Relie l'avenue du Président Wilson au Boulevard Circulaire

Appelée ainsi par sa forme de demi-lune, cette rue est située aux pieds d'IBM Europe. Demi lune était à l'origine le nom de la Place de la Défense donné par les architectes Trudaine et Perronet (Ingénieurs entre 1745 et 1780 sous le roi LouisXVI).


Avenue de la Division Leclerc

Relie le rond-point de La Défense au boulevard de la Mission Marchand à Courbevoie

Longueur : 250 m

La division Leclerc fut la deuxième division blindée de la seconde guerre mondiale. Dirigée par le Général Leclerc, elle fut notamment composée de tirailleurs sénégalais du Tchad et de chasseurs d'Afrique venant de Dakar ; elle débarqua en France le 1er août 1944. Le 22 août, après plusieurs combats, elle se dirigea vers Paris, où elle entra triomphalement le 24 août. Le général Leclerc libéra Strasbourg le 23 novembre 1944 et pu conduire sa Division jusqu'à Berchtesgaden, en Allemagne.
Partie de la RN 192, l'avenue de la Division Leclerc borde la face nord du CNIT et amène de Puteaux à Courbevoie.


Voie des Douces

Relie le rond-point de La Défense au centre commercial les Quatre Temps

Il existait, à la fin du XIX° siècle, une "rue des Douces", non loin de là. Néanmoins, l'origine de ce terme reste encore obscure.
L'avenue Perronet portait antérieurement le nom de Fausse Avenue des Douces, elle fut créée en 1763 pour assurer la jonction de Paris à Saint Germain, sur le lieux dit : Les Douces.

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Voie de l'Ecluse

Située sur l'Ile de Puteaux


L'allée de l'Ecluse démarre de l'allée des sports en impasse jusque l'écluse de Suresnes. Elle est bordée d'un côté par la Seine de l'autre par les installations sportives de la ville et de ses nombreux cours de tennis.


Rue Edgar Quinet

Commence rue de la République ==> finit rue des Rosiers

Longueur : 200 m
Historien et homme politique français, Edgar Quinet (1803-1875) était spécialisé dans l'histoire de la Prusse et dans celle du christianisme. Quinet s'inscrit dans le mouvement du scientisme reposant sur la foi en la vérité et la critique rationaliste des textes .
Nommé professeur au Collège de France en 1846 aux côtés de Michelet, il fut un Républicain engagé, élu député de l'Ain en 1848, réélu en 1849. Après le coup d'Etat, il s'exila en Suisse et ne rentra en France qu'une fois la République retrouvée. Il écrivit de nombreux ouvrages comme L'enseignement du peuple (1850) ou L'esprit nouveau (1874).

Initialement " sente des Fontaines ", cette rue fut rebaptisée rue Edgar Quinet en 1903.

Lieu-dit : Les Fontaines.


Rue Edouard Vaillant

Commence rue de la République ==> finit en impasse
Longueur : 240 m

Homme politique français, Edouard Vaillant (1840-1915) est l'un des élus de la Commune de Paris. Diplômé de l'école Centrale (Ingénieur), de la Sorbonne (Docteur), il suivra des études médicales en Allemagne. La déclaration de guerre Franco-Prusienne le contraint de rentrer à Paris où il participe à l'avènement de la République le 4 septembre 1870.
Elu le 26 mars dans le XXème arrondissement, il devient Délégué à l'instruction publique souhaitant instaurer la laïcité à l'école. Mais la répression Versaillaise ne lui en laisse pas le temps.
Condamné à mort par contumace, dès la fin de la semaine sanglante, il rejoint l'Angleterre.
De retour en France en 1881 après l'amnistie générale, il rejoint les courants du socialisme.
Elu député de la Seine en 1893, il participe à la fondation de la SFIO en 1905.

Initialement rue des Pincevins, elle fut ouverte au XIX° siècle sur un terrain planté de vignes.
C'est le 03 juin 1925 que la municipalité décida de rebaptiser cette rue en l'honneur d'Edouard Vaillant.

Lieu-dit : les Pincevins.


Rue de l'Eglise

Commence quai de Dion Bouton ==> finit rue Voltaire
Longueur : 105 m

La rue de l'Eglise est une voie très ancienne du bas de Puteaux, créée aux environs de 1510, lors de la construction de la première église de Puteaux.
Durant la Terreur , l'église fut transformée en Temple de la raison.
A cette époque, Puteaux faisait partie de l'arrondissement de Saint Denis, elle ne le quittera qu'en 1964, à la création du département des Hauts de Seine.
Avec "Thermidor", le Temple de la raison redevient Eglise à la requête du citoyen Jean-Louis Gillet, vicaire constituant, le 21 juin 1795 (3 Messidor An III).

Lieu-dit : le Bourg.


Place de l'Eglise

Du quai de Dion Bouton à la rue de l'Eglise


Entièrement remaniée en 1985, elle permet d'accéder à l'église Notre Dame de Pitié.
L'église fut reconstruite en 1985 avant d'être, partiellement, rendue au culte.


Parc de l'Equinoxe

Situé rue Marcellin Berthelot, bordé par les immeubles du Carré Vert


L'équinoxe est la période où la durée des jours est égale à celle des nuits (20 mars - 21 septembre).
Dans ce parc, se tient une fontaine du sculpteur américain Prentice, reproduit à un rythme accéléré le mouvement des marées.
Le jour de l'équinoxe (de printemps ou d'automne), le terminateur de la zone de nuit sur la terre, passe par les deux pôles terrestres. Le jour de l'équinoxe, si on néglige la réfraction atmosphérique, la durée du jour est égale à la durée de la nuit pour tous les lieux de la surface terrestre.
De plus, le jour de l'équinoxe le Soleil se lève exactement à l'est et se couche exactement à l'ouest.


Rue Eugène Eichenberger

Commence rue des Bas Rogers ==> finit place Stalingrad

Longueur : 421 m

Eugène Eichenberger est un bienfaiteur de la commune, à laquelle il a légué des immeubles, notamment rue Jean Jaurès.

Cette route entièrement pavée menait de Paris à Suresnes. Initialement appelée rue des Ecoles, elle sera baptisée rue Eichenberger en 1902.
Elle précédait la rue de Paris (actuelle rue Jean Jaurès). Elle se trouve aux angles des rues Godefroy et Jean Jaurès où se trouvait le lavoir central.
L'entrée de l'école Jean Jaurès se fait par cette rue.
L'école Jean Jaurès était à l'époque l'école de filles du groupe constitué par l'école primaire de garçon Benoît Malon et la maternelle.

Lieu-dit : les Damattes.

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Rue Félix Eboué

Relie le boulevard circulaire à Nanterre


Descendant d'une famille d'esclaves de Cayenne, Félix Eboué (1884 - 1944) est un fervent défenseur des droits de l'homme. Il fut le premier homme de couleur à être gouverneur des colonies. En 1910, il est affecté en Afrique Equatoriale Française (AEF), en tant qu'administrateur adjoint puis, nommé en 1927, Chevalier de la Légion d'Honneur sur la proposition du Ministre de l'Instruction. Secrétaire général à la Martinique en 1933 puis au Soudan français, Félix Eboué est enfin élevé au rang de gouverneur et nommé à la Guadeloupe en 1936.

En hommage à son engagement pour la défense de la République, sa dépouille repose dans l'église du Panthéon. Il fait partie des grandes figures d'outre-mer qui ont œuvré pour la survie de la démocratie.


Rue Félix Faure

Prolonge la rue des Bas Rogers au-delà de la rue des Fusillés

Homme politique français, Félix Faure (1841 - 1899) a été Président de la République française de 1895 à 1899, sous la IIIème République.
Elu député républicain en 1881, il est nommé sous-secrétaire d'Etat au Commerce et aux Colonies dans différents cabinets avant d'être élu à la présidence de la République en janvier 1895 grâce au soutien des monarchistes et des modérés. Son mandat est marqué par une intense activité diplomatique.
Pour renforcer l'alliance avec la Russie, Félix Faure reçoit le Tsar Nicolas II à Paris en octobre 1896.
Il décèdera brusquement au Palais de l'Elysée en 1899.

Voie limitrophe avec Nanterre.


Rue Félix Pyat

Commence avenue du Président Wilson ==> finit rue Hoche


Avocat, puis auteur dramatique et journaliste, Aimé Félix Pyat (1810-1889) commence sa carrière politique en 1848. Nommé par le nouveau régime républicain, Commissaire du gouvernement provisoire dans le Cher, il est ensuite élu député à la Constituante, puis à la Législative de 1849. Condamné par contumace le 28 mars 1873 à la peine de mort par le conseil de guerre, pour avoir participé à un complot visant à assassiner Napoléon III, il s'enfuit en Suisse, puis en Belgique et enfin en Angleterre où il milite dans les organisations révolutionnaires. Il réapparaît dix ans plus tard.
De retour, après la chute de l'Empire et la proclamation de la République, il est élu représentant de la Seine à l'Assemblée Nationale le 8 février 1871. Le 26 mars, il devient membre de la Commune, sera élu à la commission exécutive le 29 mars et à la commission des finances le 21 avril. Le 1er mai, il devient membre du Comité de Salut Public. En 1888, il est élu Député des Bouches du Rhône, mais ne finira pas son mandat, car il meurt le 4 avril 1889. Il repose à Paris au cimetière du Père Lachaise.
Cette rue fut créée en 1895/1896 sur le terrain où se tenait le château des Bouvets.
Ce château appartenait au Baron Rholf. D'abord appelée rue Charles Decroix en l'honneur d'un ancien maire de Puteaux, elle prit le nom de Félix Pyat en 1912.

Lieu-dit : château des Bouvets.


Passage Félix Pyat

Relie le quartier des Bouvets au quartier Boieldieu

Ce passage souterrain est situé sous l'avenue Wilson.


Rue Fernand Pelloutier

Commence rue Cartault ==> finit rue Sadi Carnot

Créateur du syndicalisme français, Fernand Pelloutier (1867 - 1901) est considéré comme anarchiste, militant dans le syndicalisme révolutionnaire. A l'encontre de beaucoup qui se séparent du peuple pour aller à la Bourgeoisie, Pelloutier abandonna la Bourgeoisie pour vivre de la vie populaire, malgré l'éducation cléricale que ses parents lui firent donner.
Il anime la Fédération des Bourses du travail, dont il devient secrétaire en 1895 et n'est pas étranger à l'évolution vers le communisme libertaire que, consciemment ou non, font les ouvriers français. L'année précédente, il adopta le principe de la grève générale.
Il est l'auteur du livre, Les Bourses du travail.

Initialement nommée rue de Denain en 1626, cette rue fut créée sur une partie de la propriété Lorilleux, qui fut cédée gracieusement à la commune en 1898.
Elle ne prit le nom de Fernand Pelloutier que le 5 novembre 1924.

Lieu-dit : Le Hautchantecoq.


Rue des Fontaines

Commence avenue du Président Wilson ==> finit rue des Rosiers
Longueur : 175,15 m

A l'origine, cette rue était appelée "sente des Champs-Moisiaux" et ne sera baptisée rue des Fontaines qu'en 1870. La rue des fontaines se trouve dans un lieu dit qui se nommait déjà ainsi dès 1697. C'est en 1865 qu'un propriétaire céda son terrain "aux fontaines".

Lieu-dit : les Fontaines.


Rue du Four

Commence rue Voltaire ==> finit rue Benoît Malon

C'est dans cette rue du vieux Puteaux datant du XVIIè siècle que se tenait le four communal. Ce four servait a cuire le pain, sans doute lié à la construction du moulin.

Lieu-dit : le Bourg.


Rue Francis de Pressensé

Commence quai de Dion Bouton ==> finit rue de Verdun

Longueur : 403,70m

Homme politique français, Francis de Pressensé (1853 - 1914) a fortement marqué l'histoire de la Ligue des Droits de l'homme qu'il a présidée de 1903 à 1914.
Au lendemain du procès Zola, il s'engage avec passion dans la défense du capitaine Dreyfus.
Proche de Jaurès, il sera un des initiateurs de la séparation des Églises et de l'État, puis dans les années qui précèdent la guerre de 1914, un ardent défenseur de la paix européenne.

Initialement nommée allée du Château, l'entrée de cette rue était formée par le demi-cercle que nous apercevons encore rue de Verdun. En 1861, les arbres de cette allée furent abattus et l'allée prolongée jusqu'à la Seine.
Elle prit alors le nom de rue du Château. (Le château fut entièrement démoli en 1881).
C'est à partir du 5 novembre 1924, que la rue Francis de Pressensé prit son nom.

Lieu-dit : le Château.


Boulevard Franck Kupka

Relie l'avenue Pablo Picasso à Nanterre au boulevard circulaire


Artiste peintre, originaire d' Opocno en Bohême orientale, Franck Kupka (1871-1954) est un des précurseurs du mouvement cubiste.
Il participait aux réunions du fameux, Groupe de Puteaux, animé par les frères Duchamp.
Elève des écoles des Beaux-arts de Prague (en 1888), puis de Vienne (1892), il s'installe à Paris en 1896. Entre 1900 et 1912, Kupka fréquente les milieux anarchistes et dessine dans "Les Temps nouveaux" de Jean Grave et dans "L'Assiette au beurre", critiquant une société inégalitaire asservie à l'argent.
En 1906, il s'installe à Puteaux dans une petite maison de la rue Lemaître qu'il partage avec son ami Jacques Villon. Il y vivra pendant plus de cinquante ans, jusque sa mort. Ses recherches graphiques le conduiront au fur et à mesure vers une stylisation des formes et de la couleur, passant du divisionnisme au fauvisme et progressivement vers l'abstraction. En 1912 il expose au nouveau salon de La Section d'or à Paris, qui réunissait des artistes tels Braque, Picasso, Delaunay. Cette première véritable exposition manifeste des peintres cubistes, prit le parti de ne plus composer avec le règlement des salons académiques.
La guerre de 1914 créera une rupture dans sa production, puisqu'il s'engage aux côtés des soldats français et participe à la première guerre mondiale sur le front de la Somme. De 1915 à 1918, il est membre d'une organisation de volontaires tchèques en France.
Le Groupe de Puteaux poursuivra une trajectoire autonome au mouvement de la Section d'or.


Rue des Fusillés de la Résistance

Commence rond-point des Bergères ==> finit avenue Félix Faure à Nanterre

Longueur : 288,50 m

Ancienne Sente, elle menait à l'ermitage du Mont Valérien, puis fut aménagée en route stratégique lors de la construction en 1843 du fort du Mont Valérien. Appelée Route du Calvaire en 1855, elle devint, à la Libération, le 30 juin 1944, rue des Fusillés en hommage aux martyrs de la résistance fusillés dans les fossés du fort.

" … jusqu'à la veille de l'insurrection de la Libération de paris, 4 500 patriotes tombèrent sous les balles du peloton de l'armée hitlérienne. "

Lieu-dit : les Bachottes.

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Boucle Gallieni

Relie le boulevard Circulaire à la rue Paul Lafargue

Militaire français, Joseph Gallieni (1849 - 1916), fut nommé maréchal de France à titre posthume en 1921. Après Saint Cyr, il devient sous-lieutenant dans l'infanterie de marine et participe à la guerre franco-allemande de 1870.
Promu lieutenant en 1873 puis, capitaine en 1878, il participe à diverses expéditions en Afrique et en Martinique avant de devenir gouverneur du Soudan français. De 1892 à 1896, Gallieni commande la seconde division militaire en Indochine avant d'être envoyé à Madagascar.
En retraite en 1914, il fut cependant rappelé en août pour assister la Défense de Paris, avant la bataille de la Marne. Ministre de la guerre en octobre 1915, il démissionne en 1916 pour raison de santé. Il est fait maréchal de France à titre posthume.


Square Gallieni

Situé dans une boucle de la rue Delarivière Lefoullon


Rue Gambetta

Commence rue Monge ==> finit rue Anatole France
Longueur : 200 m

Homme politique français, Léon Gambetta (1838 - 1882), débute par une carrière d'avocat libéral sous le second Empire.
Député Républicain, il prône pour l'école gratuite, laïque et obligatoire, la liberté de la presse et le suffrage universel. Actif dans la journée révolutionnaire du 4 septembre 1870 où fut proclamée la déchéance de l'empereur Napoléon III et la naissance de la République, il assume alors, au sein du gouvernement, la défense du pays envahi par les Prussiens. Chef de l'Union Républicaine, il devient président de la Chambre des Députés en 1879 puis, Président du Conseil en 1881.
Après son décès, Léon Gambetta devient le symbole du patriotisme républicain. Ancienne rue de la côte. La rue Gambetta prend son nom actuel le 15 novembre 1906.

Lieu-dit : les Larrys.


Esplanade du Général de Gaulle

Partie de l'Esplanade située entre la place de la Défense et le pont de Neuilly

Général et homme d'Etat français, Charles de Gaulle (1890 - 1970), est l'auteur de l'Appel du 18 Juin 1940.
Officier lors de la 1ère guerre mondiale, plusieurs fois blessé et prisonnier, Charles de Gaulle enseigne, à l'école de guerre, une forme de nouvelle stratégie de guerre de mouvement. Hostile à l'armistice, il rejoint Londres dès le 17 juin 1940 en tant que sous secrétaire d'Etat à la guerre.
Le 18 juin 1940, il lance son célèbre appel à la BBC. Il organise dès lors la résistance et s'impose à la tête de la France libre et devient chef du Gouvernement Provisoire de la République Française de 1944 à 1946.
En désaccord avec la IV ème République, il démissionne. Il crée son parti, le RPF, (Rassemblement du Peuple Français), et revient au pouvoir en mai 1958 lors de la crise Algérienne.
Il devient président du Conseil et rédige une nouvelle Constitution qui fonde la Vème République.
Président de la République de 1959 à 1969, de Gaulle mène une politique d'indépendance qui sera affaiblie par l'évolution de la gauche et les évènements de 1968.
Il démissionne le 27 avril 1969 et se retire de la politique.

Cette ancienne voie, qui commençait au Pont de Neuilly, avait été créée en 1770 par Trudaine et Perronet. Anciennement, avenue de Saint Germain, elle prend le nom d'avenue de la Défense en 1883, puis devient avenue du Général de Gaulle à la Libération de Paris en 1944. A la suite de la réalisation de la "zone A" de La Défense, l'avenue a été remplacée par l'Esplanade. Réservée aux piétons, la circulation est souterraine.

Lieux-dits : Les Pincevins - Les Renardières - La Maison Rouge - Le Vivier.


Avenue du Général de Gaulle

Du Rond-point des bergères au Parvis de la Défense

Créée par délibération du 30 juillet 1998 (en même temps que la rue de l'Appel du 18 juin), elle a remplacé l'avenue du Président Wilson du rond-point des Bergères jusqu'à la Défense, au-delà du rond-point des Bergères vers Nanterre, l'avenue a conservé son ancienne appellation de Président Wilson.


Rue du Général Leclerc

Maréchal de France, Leclerc, Philippe de Hautecloque (1902-1947) libéra Paris le 24 août 1944. Après Saint Cyr, Saumur puis l'Ecole de Guerre, d'où il sortit major, il fût nommé capitaine d'Etat major de la 4ième division de 1939. Prisonnier des allemands, il parvint à s'évader pour rejoindre le Général de Gaulle à Londres. Le Général Leclerc forme au Maroc la 2ième division blindée, composée de tirailleurs sénégalais du Tchad et des chasseurs d'Afrique de Dakar, pour débarquer en France le 1er août. Nommé commandant supérieur des forces françaises d'Afrique du Nord, il décède en 1947 dans un accident d'avion. Ancienne rue de l'ancien marché, la rue du Général Leclerc (avec précision sur la plaque de rue "Maréchal de France") prend son nom actuel d'après une délibération du 27 février 1997.


Allée Georges Hassoux

Relie le pont de Puteaux au parc Lebaudy par le parc Léon Rabot et le hall des sports Marius Régnier.
Longueur : 1100 m

Président de la SMP (Société Municipale de Puteaux) de 1960 à 1987, Georges Hassoux (1898 - 1987), adhère à la Société Municipale de Gymnastique en 1913.


Voie Georges Hutin

Déviation de la route de la Demi-Lune


Président de l'EPAD de 1956 à 1969, Georges Hutin (1899 - 1978), était le collaborateur du d'Hubert Lyautey dont la carrière militaire l'amena en 1921 à être maréchal de France.


Rue Georges Legagneux

Commence rue Voltaire ==> finit en impasse
Longueur : 119,50 m

Plus communément appelé l'homme oiseau, Georges Legagneux (1884 - 1914) né à Puteaux, est un des aviateurs de la belle époque. Il avait 21 ans lorsque Levasseur, fabricant de moteurs, le débauche de l'entreprise de tramways électriques où il travaillait à Puteaux, pour lui offrir un poste de mécanicien. Puis en 1908, le capitaine Ferber le pousse au pilotage de ses biplans. Le 19 septembre, il réussit à voler sur 500 m en monoplan à Issy-les-Moulineaux.
Le 29 juillet 1909, il inscrit son nom dans l'histoire mondiale de l'aviation en effectuant le 1er vol en aéroplane à moteur en Suède.
Le 8 décembre 1910, Legagneux porte le record du monde d'altitude à 3 180m puis, à bord de son monoplan Blériot, à réaliser un vol en circuit fermé de 500 km en 5h 29mn.
Chef pilote chez Berquet en 1911, il effectue de très nombreux vols de démonstration.
En 1912, Legagneux reprend les compétitions et s'investit dans la mise au point du moteur Le Rhône qui sera testé, homologué et fabriqué en série en 1913 ( le moteur Le Rhône 7c désigné " Rhône-Legagneux).
Victime de sa passion, Georges Legagneux se tue à Saumur, le 6 juillet 1914 à l'age de 31 ans.

Impasse créée en 1897,sans dénomination, pour faciliter l'implantation de nouvelles usines sur les terrains de la plaine vineuse. Prend son nom en 1919.

Lieu-dit : la plaine vineuse.


Avenue Georges Pompidou

Commence quai de Dion Bouton ==> finit rue de Verdun
Longueur : 384,95 m

Fils d'instituteurs, Georges Pompidou, (1911 - 1974), reste le seul président de la Vème République d'origine populaire.
Elève de l'école Normale Supérieure, il devient professeur de lettres. C'est en 1944 que Georges Pompidou se voit confié la direction du cabinet de De Gaulle. Directeur Général de la banque Rothschild en 1956, Pompidou abandonne ce poste pour celui de 1er ministre en 1962.
Elu Président de la République en 1969, Georges Pompidou se fait le chantre du développement industriel de la France en investissant dans le programme TGV, modernisation du téléphone, construction d'autoroutes… Passionné d'Art contemporain, il eu l'idée de créer le Musée National d'Arts modernes qui porte son nom.

Anciennement rue de Penthièvre, puis rue de Keighley, nom donné en la reconnaissance de l'assistance apportée par la ville anglaise aux sinistrés, lors de l'inondation de notre commune en 1910.
Cette rue a été élargie en 1986, puis plantée de 4 rangées de tilleuls pour devenir l'avenue Georges Pompidou, moitié sur Puteaux, moitié sur Suresnes.
Antérieurement :
- 1813, ruelle au prince
- 1820, rue des Grands Jardins
- 1837, rue de Penthièvre
- 1910, rue de Keighley.

Lieu-dit : Le Château.


Rue Gérhard - Rue Gérhard prolongée

Commence rue Parmentier finit boulevard Richard Wallace
Longueur : 120 m rue Gérhard - 51 m rue Gérhard prolongée

Ancienne sente qui menait au cimetière ouvert en 1785, sur les terrains de la plaine vineuse. On pouvait y voir, il y a quelques années encore l'un des piliers d'accès. Ce cimetière remplaçait celui qui, depuis l'origine de Puteaux, était situé côté sud-est. La Gérhard figure déjà sur le cadastre de 1835. Transformée en 1850 en une rue joignant la rue Agathe au boulevard du Chemin de Fer (boulevard Richard Wallace), elle fut prolongée jusqu'à la rue Parmentier à la droite des travaux de fonction du deuxième tronçon de cette dernière rue à la rue de Neuilly. C'est dans cette rue Gérhard que fut installé le casino, première salle de spectacles de Puteaux.

Lieu-dit : la plaine vineuse.


Rue Godefroy

Commence quai de Dion Bouton ==> finit place Stalingrad
Longueur : 416,06 m

Imprimeur sur étoffe, Léon Godefroy (1799 - 1858), fut maire de Puteaux en 1857 - 1858. En 1853, Monsieur Godefroy fait le don gracieux à la commune du terrain lui appartenant, pour y ouvrir une rue, qui actuellement porte son nom. Ce don permettait la prolongation jusqu'au quai National de l'ancienne sente de la porte des Champs, en route de devenir rue Saint Denis,qui joignait jusqu'alors la rue Voltaire à la place Stalingrad.

A l'autre bout de la rue, un terrain appartenait à l'église, il était utilisé pour enterrer les Gardes Suisses de religion protestante, après la révocation de l'Edit de Nantes.
Au début du XXème, il existait un bureau de poste au N° 30 de cette rue.

Lieu-dit : Les Pavillons.


Avenue Gutenberg

Relie la rue de la République à la rue Bernard Palissy

Imprimeur allemand, Johannes Gutenberg (né entre 1394 et 1399, décédé en 1468) invente la typographie vers 1437.
En 1430 il quitte Mayence pour s'installer à Strasbourg où, en association, il monte un atelier de taille de pierres précieuses puis vers 1437 se lance dans la fabrication de miroirs.
A partir de 1436 et jusque 1444 se déroule une période d'activités secrètes pendant laquelle il va mettre au point une technique d'impression par typographie en passant par la création de caractères en relief ( les types), réutilisables à l'infini. Gutenberg utilise un alliage de plomb, d'étain et d'antimoine. Un nouveau métier apparaît, celui de fondeur de caractères.
Son invention s'est très rapidement répandue en Europe occidentale, et des ateliers de typographie se créèrent dans les capitales et grandes villes.

Il s'agissait auparavant d'une voie intérieure privée, située à l'intérieur de l'enceinte des usines Charles Lorilleux, qui fabriquaient de l'encre d'imprimerie, d'où ce choix de Gutenberg.
En 1985, cette voie fut ouverte au public après la construction d'importants immeubles de logement.

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Square Henri Barbusse

Situé sur le côté droit du Théâtre des Hauts-de-Seine, délimité par les rues Voltaire, Collin et Henri Martin.

Romancier français, Henri Barbusse (1873 - 1835), est né à Asnières et mort à Moscou.
Il se fit remarqué par un roman naturaliste L'enfer , édité en 1908, mais son chef-d'œuvre demeure Le Feu ( prix Goncourt en 1916). Il reste le premier auteur à décrire de manière réaliste, le quotidien des soldats durant la Première Guerre Mondiale.
Admirateur de la Révolution Russe (Le couteau entre les dents, 1923), il adhère au Parti Communiste français en 1923. Il anime le mouvement et la revue "Clarté" et cherche à définir une littérature prolétarienne .
Il séjourne en Russie et écrit une biographie de Staline (1935). Véritable chevalier errant, en route pour libérer le prolétariat, il a poursuivi sa croisade jusqu'à l'extinction de ses forces.
Henri Barbusse est enterré au cimetière du Père Lachaise à Paris.


Impasse Hanet

Commence rue Cartault

Longueur : 53,20 m

Du nom d'un ancien propriétaire de ce passage décédé en 1880.

Lieu-dit : Les Chigneux.


Rue Henri Martin

Commence rue Mars et Roty ==> finit rue Saulnier

Longueur : 221 m

Historien français, Henri Martin (1810 - 1883), fut élu à l'Académie des Sciences morales et Politiques en 1871.
Auteur d'une remarquable Histoire de France, il travaille de 1837 à 1854 à l'écriture de ses 19 volumes, devenant ainsi le grand historien de la France.
Rédacteur au "Siècle , il fut maire du XVIeme arrondissement en 1870, député de Paris en 1871, sénateur de l'Aisne en 1876 ; l'un des fondateurs et le premier président de la Ligue des patriotes.
Membre de l'Académie Française en 1878, il reste l'historien aux manières simples, d'un esprit cordial et d'une parole ardente.

Voie ouverte lors des travaux d'édification de la salle des fêtes (l'actuel Théâtre des Hauts-de-Seine) en 1913.
La rue Henry-Martin prend son nom par délibération du 10 mars 1908.

Lieu-dit : Le Bourg.


Rue Hoche

Commence rue Marcellin Berthelot ==> finit rue Félix Pyat

Longueur : 140 m

Soldat de la Révolution Française, Lazare Hoche (1768 - 1797), est devenu général grâce à ses actes de bravoure.
Engagé dans la garde française en 1884, il devient capitaine en 1792. Promu général de division en 1793, il commande l'armée de la Moselle, bat les autrichiens et les prussiens en décembre 1893 et délivre la ville de Landau assiégée.
Il vient à bout de l'insurrection royaliste des provinces de l'ouest et pacifie la Vendée en 1796. Ministre de la guerre en 1797, il commande en chef, l'armée de Sambre et Meuse avec laquelle il bat les autrichiens avant de mourir de maladie à Wetzlar, en Prusse.

Anciennement sente des traversières des Bouvets. Elle prend son nom actuel en 1900.

Lieu-dit : Les Bouvets.


Voie de l'Horlogerie

Relie l'avenue du Président Wilson à l'avenue Jean Moulin


Non loin de cette voie étaient implantées les usines Jaz, avec leur tic tac insupportable pour les insomniaques, fleuron de l'industrie horlogère entre les deux guerres.
L'histoire des réveils JAZ a commencé peu avant les années 20. C'était en 1919 et le calibre A, (c'est ainsi que l'on nomme un mouvement), un prototype, allait bientôt sortir des usines de Puteaux. Puis vint le calibre B, qui allait équiper le 1er réveil de la marque Jaz, Le Classic pendant les années 20.
Mais en pleine la guerre, le mot Jaz issu des jazz band, n'était pas du goût des autorités du moment. C'est ainsi qu'apparu en 1941, un petit oiseau au-dessus de la marque Jaz. Il s'agissait d'un Jaseur Boréal. Cet oiseau devenu célèbre sera stylisé en 1967.
Après la guerre, les usines Jaz furent décentralisées dans le Sud-Est.


Esplanade de l'Hôtel de ville

Située devant l'Hôtel de Ville


Lors du Conseil Municipal du 9 avril 1924, l'acquisition de terrain en centre ville est envisagée.
Un premier projet datant de 1930 avait été d'y construire la nouvelle église Sainte Mathilde, mais les terrains sont expropriés au profit de la ville.
Dans les années 1930 la démolition de l'ancienne Mairie est entreprise et l'étude de la nouvelle mairie débute.
En 1969, le marché de la place de la mairie est transféré rue Eugène Eichenberger.
Devant l'Hôtel de Ville, achevé en 1934, l'esplanade est dotée d'un parking souterrain de près de 400 places, entièrement remanié en 1980.
Un bassin de 1326 mètres carrés alimente des jets d'eau.


Place du huit mai 1945

Commence rue du huit mai ==> finit boulevard Richard Wallace
Longueur :53,70 m

Située devant le centre hospitalier.
Anciennement place de la Mairie, c'est sur ce terrain, primitivement occupé par une fabrique de laines, que fut construite en 1854 la Mairie.
En 1934, les services municipaux furent transférés dans le nouvel Hôtel de Ville. L'ancien bâtiment fut rasé pour permettre l'édification de l'hôpital actuel.
C'est en 1969, en commémoration de l'armistice de 1945 que cette place prend le nom de Place du 8 mai 1945. Cette date marque la Libération de la France du régime fasciste de Vichy et du joug nazi. C'est un jour symbolique synonyme de liberté et de réjouissances populaires.

Lieu-dit : Le Bourg.


Rue du Huit Mai 1945

Commence quai de Dion Bouton ==> finit rue Voltaire

Primitivement rue de la Vierge qui tenait son nom d'une statue de la Vierge nichée au fait de l'une des maisons bordant cette rue. Prend son nom actuel en 1969 après s'être appelée, rue de la Mairie.

Lieu-dit : Le Bourg.

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N° 87
Rue Jacques Villon


Relie le rond-point de La Défense au boulevard circulaire, en contrebas de l'avenue Jean Moulin

Peintre et graveur français, de son vrai nom Gaston Duchamp (1875 - 1963), il prit le pseudonyme de Jacques Villon en hommage au poète François Villon.
Clerc dans une étude de notaire à Rouen, il s'oriente très vite vers la gravure, la sculpture et le dessin et s'installe à Paris en 1894 pour suivre les cours de l'académie Julian avant de s'installer à Puteaux en 1906.
Il fonde le Groupe de Puteaux qui prend forme en 1911 sous la forme de rencontres régulières dans l'atelier des Villon à Puteaux. Ainsi se retrouvent des artistes parmi lesquels : ses frères Marcel Duchamp et Raymond Duchamp-Villon, Gleizes, Metzinger, Léger, Delaunay, Picabia et Kupka., qui en 1912 exposeront ensemble avec les précurseurs du mouvement cubiste comme Picasso, Braque… à La Section d'or, rue de la Boétie à Paris.
En 1956 Jacques Villon reçoit le grand prix de la Biennale de Venise et sera nommé commandeur de la Légion d'honneur.
Il meurt le 9 juin 1963, dans son atelier rue Lemaire, dans lequel il a travaillé pendant près de soixante ans.
Ses oeuvres sont exposées dans une salle qui lui est consacrée au musée national d'art moderne de Paris.


Rue Jean Jaurès

Commence quai de Dion Bouton ==> finit rue des Bas Rogers

Homme politique, Jean Jaurès (1859 - 1914), est l'un des fondateurs du socialisme français.
D'une grande admiration pour Léon Gambetta et Jules Ferry, c'est en 1885 que Jean Jaurès entre à l'Assemblée Nationale. Député de Carmaux en 1893, il adhère au parti ouvrier français. En 1904, il fonde le journal "L'humanité". Violemment opposé à la politique coloniale et au camp nationaliste à la guerre, il est assassiné le 31 juillet 1914, alors qu'il s'apprêtait à mener une nouvelle campagne pour la paix.

La rue jean Jaurès, d'abord route de Suresnes à Paris, puis route de Paris à partir de 1851 est baptisé de son nom actuel le 5 septembre 1914.

Arletty, qui a vécu à Puteaux du côté des quais décrivait Puteaux ainsi : " …Puteaux était peuplé d'italiens. Gênés chez eux, ils s'étaient expatriés. Ils arrivaient avec leur sac, leur matelas sur le dos, et un peu de vaisselle. Ils s'étaient installés rue de Paris, à Puteaux, en face de chez nous. J'ai été élevée avec des petits italiens qui se sont fait une situation plus tard. C'est pour ça que je dis, encore aujourd'hui, Pace e Salute, et des trucs comme ça.
Nous, on ne savait pas ce qu'ils faisaient. Ce qu'on savait à Puteaux, c'est que les boulons des cheminées, les cuivres et toutes sortes de métaux disparaissaient régulièrement…
"
Extraits du livre Je suis comme je suis (éditions Carrère, mai 1987) qui retrace les souvenirs d'Arletty.

Cette voie, traversant notre commune, ne fut terminée qu'en 1800. A cette époque, il existait, entre la place Stalingrad et le quai, trois maisons, dont les guinguettes "A ma campagne", démolie récemment, et "La Grille" à l'angle de la rue des Pavillons.


Avenue Jean Moulin

Relie la rue Anatole France à la place de la statue de La Défense

Longueur : 427,30 m

Patriote français, préfet d'Eure et Loir en 1940, Jean Moulin (1899 - 1943), rejoint la France Libre de De Gaulle.Chargé par ce dernier d'unifier les mouvements de résistance en France.
Pour réaliser cette unité, Jean Moulin fonde en mai 1943, le Conseil National de la Résistance. Le 21 juin 1943, il est arrêté par la gestapo à Caluire. Torturé par Klaus Barbi, responsable de la gestapo à Lyon, il meurt sans avoir parlé, le 8 juillet 1943 lors de son transfert en Allemagne.
Les cendres de Jean Moulin reposent aujourd'hui au Panthéon.

Ce boulevard passe au pied du quartier Boieldieu. C'est une voie d'accès importante au quartier de La Défense.


Passerelle Jean Moulin

Relie le quartier Boieldieu au quartier Villon, par-dessus l'avenue Jean Moulin


Rue Jean Nennig

Ancien passage Saint Ferdinand, la rue Jean Nennig prend son nom actuel d'après la délibération du 30 mai 1990.
Maire de Puteaux de 1945 à 1947, il sera le seul Maire communiste dans cette ville.


Rue Jules Ferry

Commence rue Félix Eboué ==> finit rue des Longues Raies

Homme d'état, Jules Ferry (1832 - 1893), est l'instigateur de la laïcité et de l'instruction gratuite et obligatoire. Opposé au régime impérial, il est élu républicain de Paris à la fin de l'Empire en 1869. Maire de Paris lors du siège de 1870, il contribua beaucoup à la politique de la III eme République. Ministre de l'instruction publique de 1879 à 1883, il entame des réformes profondes, impose la laïcité, la gratuité et la scolarité obligatoire de l'enseignement primaire.
Jules Ferry ouvre également les portes des écoles secondaires aux filles. Ardent défenseur des libertés publiques, il participe à l'élaboration de divers droits fondamentaux dont, le droit de réunion et la liberté de la presse.
Sa politique coloniale provoquera sa chute. Ecarté de la présidence, Jules Ferry devient président du Sénat peu de temps avant sa mort en 1893.

En 1900, cette voie reliait la rue Mirabeau à la rue Ledru-Rollin.
Anciennement chemin des Horsbouts, la rue Jules Ferry a été ainsi appelée par la délibération du 2 octobre 1911. Elle a été déclassée lors de l'aménagement de La Défense.
Actuellement, cette bretelle du boulevard circulaire longe le cimetière de Neuilly.

Lieu-dit : les Horsbouts.


Rue Jules Guesde

Commence rue de la République ==> finit rue Lemaître
Longueur : 384,95 m

Homme politique français, fondateur du Parti socialiste, Jules Guesde (1845 - 1922), s'appelait en
réalité : Jules Bazile.
Par l'intermédiaire de son journal L'Egalité (1877-1883), il permit la diffusion en France des idées Marxistes.
Il fonde en 1882 le Parti ouvrier français. En 1902 le parti fusionne avec d' autres pour former le Parti socialiste français. En 1905, le Parti socialiste de France et le Parti socialiste français fusionnent pour fonder la SFIO.
Ministre d'Etat de 1914 à 1916, il adopte des positions nationalistes pendant la Première Guerre mondiale.

Ancienne rue des Carrières, laquelle avait été ouverte aux frais des propriétaires riverains en 1857. Ces carrières permettaient l'exploitation de pierres de taille de qualité qui ont été utilisées dans l'édification de bâtiments de prestige à Paris.
La rue Jules Guesde a pris ce nom le 5 novembre 1924.

Lieu-dit : Les Carrières.


Rue Jules Verne

Commence rue Marcellin Berthelot => finit rue Félix Pyat
Longueur : 288,07 m

Romancier français le plus traduit dans le monde, Jules Verne (1828 - 1905), évoque des aventures extraordinaires en créant un genre nouveau de romans scientifiques d'anticipation.
Né à Nantes, il fait ses études de droit à Paris où il fréquente les salons, y rencontre Alexandre Dumas et celui qui va changer sa vie, son éditeur Pierre Jules Hetzel. Leur premier contrat a été signé le 23 octobre 1862. Ce dernier lui demandera de dépeindre sous la forme de romans, les avancées technologiques et scientifiques du XIX eme siècle. C'est ensuite à Amiens qu'il décide de se fixer en 1872, là même où il rencontra sa femme Honorine. Il y vivra jusque sa mort.
Passionné pour la mer et les voyages, son génie d'écrivain a été de réussir à mixer très méticuleusement la fiction et les informations documentaires de l 'époque, mélangées à une certaine anticipation qui ont amené à dire de lui qu'il était un écrivain visionnaire à qui l'on attribue souvent la paternité de la science-fiction. Il a su éveiller chez ses lecteurs la curiosité, le goût d'inventer et l'esprit d'initiative. Au fur et à mesure de son œuvre, Jules Verne mettra en garde l'homme sur la bonne ou la mauvaise utilisation des évolutions de la science. Son œuvre abondante représente soixante-quatre romans soit plus de vingt deux mille pages de Voyages extraordinaires et trente pièces de théâtre.
Dans ses principaux romans : Vingt mille lieues sous les mers, Cinq semaines en ballon, Le tour du monde en quatre-vingts jours, Michel Strogoff, Voyage au centre de la terre…

La rue Jules Verne est prolongée (délibération des 6 février et 11 avril 1908).
Elle a remplacé la rue Charles Decroix.
L'environnement de cette rue située dans un quartier jouxtant la Tête Défense est en parfaite harmonie avec son toponyme.

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Place Keighley

Située à l'intersection des voies Georges Pompidou et Ampère

Le nom de la ville anglaise de Keighley a été donné à cette place, à la suite de l'aménagement du quartier en 1986, en reconnaissance de l'aide apportée par les ouvriers à ceux de Puteaux et de Suresnes, lors des inondations en 1910. Beaucoup d'usines et d'ateliers se trouvaient à proximité du fleuve. Au plus fort de sa crue, la moitié de l'industrie fut paralysée. Les ouvriers menacés de chômage travaillèrent nuit et jour à la remise en état des ateliers. Il leur fallut deux mois pour rétablir la situation, permettant aux industries de Dion Bouton et à l'Arsenal de redémarrer.

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Rue Lavoisier

Commence avenue du Président Wilson ==> finit rue Charles Lorilleux
Longueur : 252 m

L'un des créateurs de la chimie moderne, Antoine Laurent de Lavoisier (1743 - 1794), effectua en physique les premières mesures calorimétriques. On lui doit la nomenclature chimique, la connaissance de la composition de l'air et de l'eau, la découverte du rôle de l'oxygène dans les combustions et dans la respiration animale, l'énoncé des lois de conservation de la masse et des éléments. Il écrit en 1780 Mémoire sur la chaleur et le Traité élémentaire de chimie, participant ainsi à l'enseignement de la chimie aux profanes.
Député suppléant aux Etats Généraux de 1789, il devient membre de la mission pour l'établissement d'un nouveau système de poids et de mesures. Mais en 1793, après avoir supprimé l'Académie, la convention impose l'arrestation de tous les fermiers généraux et Lavoisier est constitué prisonnier. Il est alors envoyé devant le Tribunal révolutionnaire et le 8 mai 1794, il est condamné à mort puis guillotiné.

Anciennement sente des loges, elle est ainsi dénommée par délibération du 24 mars 1904.

Lieu-dit : Les Loges.


Passage Lavoisier

Relie le quartier Boieldieu au passage Félix Pyat

Il s'agit d'une passerelle qui relie le quartier Boieldieu au passage Félix Pyat, en empruntant la ligne SNCF Paris Versailles.

Site classé en 1937.
Cet important espace vert fût cédé par la famille Lebaudy, industriel sucrier, à la ville de Puteaux, en 1942, à la condition qu'il reste un parc de verdure. Il est équipé d'un centre de loisirs pour les enfants construit en 1983 et d'un parcours de santé implanté en 1987.
M. Paul Lebaudy député de l'arrondissement de Mantes a été élu pour la première fois en février 1890, en remplacement de son père, M. Gustave Lebaudy (décédé). Il possède de grandes raffineries de sucre. Il est républicain conservateur et habite dans la Seine-et-Oise le château de Rosny- sur- Seine. M. LEBAUDY a créé la fortune de son industrie, des produits qui se chiffrent par centaines de millions. Il en vit, mais des milliers de familles en vivent aussi , le pays en profite et la République s'en honore. On ne peut que remercier le don de cette famille qui permet aujourd'hui au promeneur de flâner dans le Parc Lebaudy offrant une belle roseraie, des pentes herbeuses et une fontaine qui fait la joie des enfants les jours de canicule.
Concernant sa mère, Madame Lebaudy, on peut lire dans la Lettre de Mgr Le Roy au P. Droesch, le 14 mars 1930. " Dall, de son nom de jeune fille, elle avait épousé Jules Lebaudy, d'une famille d'industriels qui devait, avec lui et son frère, faire fortune dans le raffinage du sucre. Jules Lebaudy et sa femme auront trois enfants : une fille et deux fils, Pierre et Paul. Sa fille deviendra comtesse de Fels. Les deux garçons hériteront de la raffinerie et se passionneront pour l'aéronautique naissante, faisant construire parmi les tout premiers dirigeables. Madame Lebaudy, de tendance janséniste et très patriote, se brouilla avec sa famille et entreprit de dépenser sa fortune dans de nombreux projets dont un bon nombre en lien avec la Congrégation du Saint-Esprit. Elle meurt en 1917. "


Square Léon Blum

Situé rue Jean Jaurès

Homme politique français, Léon Blum (1872 - 1950) dirige le parti socialiste (la SFIO : Section Française de l'Internationale Ouvrière) à partir de 1920. Il préside deux gouvernements du Front populaire (1936 et 1938). Il est alors à l'origine de nombreuses mesures sociales comme les congés payés .
Arrêté en 1940, il est jugé par le régime de Vichy et livré aux nazis pour être déporté en Allemagne de 1943 à 1945. Après la guerre, il est Président du Conseil d'octobre 1946 à janvier 1947.

Primitivement, ce n'était qu'un chemin à travers champs, traversant la propriété de Monsieur Dange, conseiller secrétaire du Roi, qui en acquiert la propriété à la suite d'un échange, conclu avec la commune, avec le terrain qu'il possédait dans l'île. En 1789, il prend le nom de chemin de la Commune, puis devient rue Ernest, vers 1860, à la suite d'un don de terrain, consenti pas Monsieur Pitois, sous réserve que cette rue porterait le prénom de l'un de ses fils (voir rue Agathe). Une minoterie y était installée à la fin du siècle dernier. La rue Ernest sera appelée, square Léon Blum par délibération du 6 décembre 1971.

Lieu-dit : le Préau.


Rond Point de la Liberté

Situé à l'intersection des rues Paul Lafargue et République

Le Rond Point de la liberté prend son nom actuel d'après la délibération du 5 février 2001.


Sente des Loges

Commence rue de Brazza finit rue Monge

Partie ancienne de la primitive sente des Loges. Devenue, en partie, en 1900, rue de Brazza et rue Lavoisier en 1901.

Lieu-dit : Les Larrys.


Rue des Longues Raies

Relie le Boulevard circulaire (rue Jules Ferry) au cimetière de Puteaux


Initialement, ancien chemin des Longues Raies, transformé et aménagé en rue en 1900. Elle commençait rue Edgar Quinet et finissait rue Marcellin Berthelot. Voie déplacée lors de l'aménagement de la Défense, elle relie désormais le Boulevard Circulaire au quartier jouxtant le nouveau cimetière de Puteaux situé, comme chacun le sait, à Nanterre.


Parc Lorilleux

Situé au pied des HLM Lorilleux (voir rue Charles Lorilleux)


Pierre Lorilleux fonde à Paris, en 1818, une fabrique d'encre d'imprimerie. La mise au point d'une encre typographie stable fera la richesse de sa famille. La production augmentant, l'usine installée en Banlieue sera transférée en 1824 à Puteaux, près du Moulin Chantecoq qui deviendra le symbole de la maison Lorilleux. Ce monument se fit ainsi connaître dans le monde entier grâce à l'exportation des encres.
Les ateliers Lorilleux s'étendaient sur le plateau entre la rue de la République et la rue Bernard Palissy sur une superficie de 25 000 m2. La gloire de ses encres leur fit ouvrir jusqu'à 41 usines en France et à l'étranger. Avant de s'installer en province, la société Lorilleux fit don du Moulin de Chantecoq à la commune.


Rue Louis Pouey

Commence rue Montaigne ==> finit avenue du Président Wilson

Louis Pouey (1888 - 1971), ancien maire adjoint de Puteaux. Mort en fonctions en 1971. Primitivement, sente de la Montagne des rus, devenue par la suite rue de Colombes, puis en 1927, rue Anatole France. La nom a été donné à une partie de la rue Anatole France par délibération du 21 Avril 1972 ( du carrefour de la rue Montaigne à l'avenue du Président Wilson).

Lieux-dits : Les Valettes - Les Rus.


Passerelle Louis Pouey

Relie le quartier Boieldieu à la maternelle 2000 en enjambant la rue Louis Pouey.


Square Lucien Lechevalier

Situé dans la partie sud du rond-point des Bergères

Lucien Lechevalier (1939 - 1982) dirigeait le service des espaces verts de la ville de Puteaux et créa ce parc en 1980.


Rue Lucien Voilin

Commence Boulevard Richard Wallace ==> finit rue Chantecoq
Longueur : 201,50 m

Maire de Puteaux de 1912 à 1925, Lucien Voilin (1870 - 1957), vit sa côte de popularité monter sur la liste socialiste qu'il conduisait, grâce entre autre à la crue de 1910 à qui avait accentué la misère dans la ville.
Il deviendra sénateur de la Seine .
Très ami avec Henri Sellier, Maire de Suresnes, qui en 1910 fût élu conseiller général socialiste de Puteaux.
Son épouse est connue des putéoliens pour avoir vécu 103 ans. Elle décéda en 1986.

Anciennement rue des Damattes.
En 1889 fut ouverte une nouvelle voie partant du boulevard Richard Wallace, et joignant la rue Chantecoq, à qui l'on attribua le nom de rue des Damattes. L'ancienne rue prolongée de la sente Leroy jusqu'à la rue de la République devint, en 1901, la rue Charles Chenu. Prend son nom actuel en 1960.

Lieu-dit : Les Damattes.

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Rue Manissier

Commence Boulevard Richard Wallace finit rue de l'Eglise
Longueur : 79 m

Cette rue est ancienne : elle figure sur un plan du XVII° siècle. Elle aboutissait à une rue du mouton que l'on ne voit déjà plus sur le cadastre de 1855. Au XVII° siècle, un certain Charles Manessier, écuyer, trésorier des bâtiments, Arts et Manufactures du Roi possédait des terres à Puteaux. Le nom de la rue a été donné en souvenir de cette famille.


Rue Marcel Sembat

Commence rue Edouard Vaillant ==> finit en impasse


Anciennement rue des Valettes. La rue Marcel Sembat prend son nom par délibération du 3 juin 1925. La rue a disparu, elle est devenu entièrement rue Edouard Vaillant.


Rue Marcellin Berthelot

Va de l'Avenue du Président Wilson à Nanterre

Marcellin Berthelot (Paris 1827-1907) obtint son doctorat de chimie en 1854. Il se spécialise dans la synthèse des substances organiques (éthanol, acide formique, méthane, acétylène, benzène).Il découvre la notion d'équilibre chimique et de vitesse de réaction. Il succède à Louis Pasteur comme secrétaire perpétuel de l'Académie des Sciences en 1889 (il en était membre depuis 1873). Il entre à l'Académie française en 1901.
Il fut également Inspecteur général de l'Instruction publique en 1876, sénateur à vie en 1881, ministre de l'Instruction Publique et des Beaux Arts de 1886 à 1887, et enfin ministre des Affaires étrangères de 1895 à 1896.

Anciennement rue des Moellonniers, prend son nom actuel en 1907.


Allée du Marché

Cette allée a été construite au moment de la première réalisation du Marché Chantecoq en 1969. (Inauguration du Marché en décembre 1969).


Passage du Marché
(Voir allée du marché)


Cours Maréchal Leclerc

Voie de desserte du collège Maréchal Leclerc débouchant sur la rue Edouard Vaillant, ainsi nommée depuis le 11décembre 2000.


Rue Marius Jacotot

Va de la place Stalingrad à la rue Rousselle


Marius Jacotot est maire de Puteaux de 1925 à 1930, date de sa mort. Ancien ouvrier de l'Arsenal de PUTEAUX, il fut militant du parti socialiste et du mouvement coopératif. Il est à l'origine de la construction de la Mairie actuelle, de la publication du Bulletin municipal, de l'édification du Monument aux morts du nouveau cimetière et créateur du patronage laïque. C'est sous son mandat que furent inaugurées les écoles Benoît Malon, Jean Jaurès et l'école pratique de commerce et d'industrie. Des terrains furent achetés pour la construction des HBM (Habitations à Bon Marché, ancêtres des HLM) Marcellin Berthelot. Il mourut en fonction en avril 1930.

Appelée du 25 octobre 1851 au 28 septembre 1881 rue de la Croix, prend son nom actuel le 1er octobre 1930.


Rue Mars et Roty

Va de la rue Benoît Malon à la rue Jean Jaurès

Percée en 1844 par deux entrepreneurs de maçonnerie : Messieurs Mars et Roty qui en ont fait don à la commune Dans cette rue, se trouvait à l'époque l'Ecole Pratique de Commerce et d'Industrie qui se transforma ensuite en lycée technique. Deux établissements de Bains Douches publics se trouvaient également dans cette rue, dont l'un existe encore, transformé en immeuble.


Square des Martyrs de la Résistance

Situé face à la gare Devenu Square du Souvenir Français.

Le Monument aux Martyrs de la Résistance a été refait.


Chaussée Médiane

Relie la partie Est du Boulevard Circulaire à la rue Delarivière Lefoulon

Importante voie souterraine d'accès à Puteaux en venant du Boulevard Circulaire.


Cours Michelet

Voie parallèle à l'Esplanade du Général de Gaulle

Jules Michelet (1798 - 1874), historien et littérateur français. Auteur d'une Histoire de France et d'une Histoire de la Révolution.

Voie nouvelle, située au cœur du nouveau quartier Michelet, au coin de la zone A de la Défense. Sous Louis XIV se trouvait, à cet endroit, une grande pièce d'eau le Vivier d'environ 20 m de long sur 100 m comblée lors de la construction de caves pour la brasserie Le Croissant.

Lieu-dit ''Les Renardières''.


Rue Michelet

Relie le Boulevard Circulaire à la Chaussée Médiane

Une première rue Michelet avait été ouverte en 1896, elle reliait la rue des Renardière à la rue Delarivière-Lefoullon. Elle disparut lors de l'aménagement de la Défense.


Rue Michets-Pétray

Relie le Rond-point de la Défense à la Rose de Cherbourg


Vieille famille de cultivateurs de Puteaux.

Ancienne rue des Michets-Pétray devenue la rue Horace Vernet en 1902 et distincte de l a rue actuelle. Primitivement elle reliait l'Avenue du Président Wilson (devenue l'Avenue Charles de Gaulle) à la rue Carpeaux. Lors de l'aménagement de la Défense cette ancienne rue Michets-Petray a disparu mais a laissé son nom à cette nouvelle voie.

Lieu-dit : Les Michets-Petray.


Rue Monge

Commence rue de la République ==> finit en impasse
Longueur : 334,30 m

Gaspard Monge (1746 - 1818), mathématicien, l'un des fondateurs de la géométrie descriptive.

Ancienne rue des Champs-Moisiaux. Prend son nom actuel en 1900.

Lieu-dit : Le Bourg.


Rue Montaigne

Commence rue Monge ==> finit rue Anatole France

Longueur : 231,75 m

Michel Eyquem de Montaigne (1533 - 1592), écrivain moraliste, célèbre par les essais, ouvrage qu'il ne cessera d'enrichir jusqu'à sa mort.

Anciennement rue des Larrys.
Prend son nom actuel en 1900

Lieu-dit : Les Larrys.

Parc du Moulin

Bordé par les rues de la République et Cartault, il est relié à la rue Charles Lorilleux par une passerelle.
Site classé, inauguré en 1976. Il possède sur son emprise le moulin de Chantecoq (qui a retrouvé ses ailes en 1983).
Une belle fontaine y a été réalisée.


Rue du Moulin

Va de la rue de la République à l'avenue du Général de Gaulle


Il existait une rue qui conduisait au Moulin de Chantecoq. Elle partait de la rue Poireau. Elle fut remplacée par la rue du Chemin de Fer (devenue Boulevard Richard Wallace).
Le Moulin de Chantecoq situé dans la partie haute de Puteaux a été construit après 1648.
En 1786 les Dames de la maison royale de Saint Louis établies à Saint Cyr donne à bail le Moulin et ses dépendances à un meunier. En 1823, René Lorilleux loue le bâtiment pour y installer sa manufacture d'encres d'imprimerie. Son fils donnera à cette industrie une renommée internationale.
Après la délocalisation des usines dans les années 80, la Société Lorilleux fait don du moulin à la ville de Puteaux. La Municipalité le restaure en 1990 et le transforme en annexe du Conservatoire.

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Rue Nélaton

Commence rue Marcellin Berthelot finit rue Félix Pyat

Chirurgien de grand talent, Auguste Nélaton (1807 - 1873) connut, à ce titre, une célébrité européenne. Dans le domaine de l'urologie française du XIXème siècle, il est l'inventeur de la première sonde en caoutchouc vulcanisée, encore utilisée de nos jours. Il fut, entre autres, le médecin de Napoléon III.

Voie ouverte en 1895/1896 sur les terrains qu'occupait le château des Bouvets. Ce château, ancienne propriété du baron Rohlfs, s'étendait de l'avenue du Président Wilson jusqu'à la rue Hoche.

Lieu-dit : Les Bouvets.


Pont de Neuilly

Relie Puteaux à Neuilly dans le prolongement de l'Esplanade du Général de Gaulle
Longueur : 260 m

Il appartient à trois communes selon le partage suivant : 6/8° sur la commune de Neuilly, 1/8° sur celle de Puteaux et 1/8° sur celle de Courbevoie.

A l'époque, Neuilly était un petit port de la Seine où les moines de l'Abbaye de Saint Denis avaient établi un bac.
De 1140 à 1609, le bac installé un peu en aval du pont, évitant les îles de Puteaux et de la Jatte, permettait de traverser le fleuve. Un premier pont de bois construit en 1609 et terminé en 1611 prit le nom de Pont Henri.
Remplacé en 1639 par un second pont en bois, plus moderne. Il s'agissait d'un pont à péage.
Pascal y fut victime d'un accident de la circulation le 8 novembre 1654. Profondément remué par cet événement, on dit que Pascal, touché par la grâce d'en être sorti indemne, décide de rejoindre les solitaires de Port Royal.
Le 22 septembre 1772 était inauguré un pont en pierres, œuvre de l'ingénieur militaire Jean-Rodolphe Perronet. Une avenue à Puteaux porte son nom.
C'est en 1935-1942 que A. Lévy, ingénieur des Ponts et Chaussées, réalise la construction de pont métallique de Neuilly.
En 1938, le nouveau pont de Neuilly, mieux adapté à la circulation automobile, fut mis en circulation.
Depuis 1992, la ligne de métro passe au milieu du Pont.

Voie de La Norma

Voie souterraine reliant le boulevard Pierre Gaudin à la rue Bellini

La Norma est une œuvre de Bellini, écrite en 1831. La Norma constitue sans doute un des opéras majeurs du XIXe siècle. Son originalité réside dans le fait d'être une tragédie classique par le sujet que Bellini traite avec des moyens purement romantiques. Les personnages y agissent en fonction de leur sensibilité. Norma, troublée par un conflit triangulaire, amour divin, amour humain, amour maternel, est une sorte de Médée chargée d'humanité.
La Callas a laissé des enregistrements remarquables de cet opéra.

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Rue de l'Oasis

Commence rue Rousselle ==> finit rue Paul Lafargue
Longueur : 220 m

Tient son nom d'une ancienne propriété, où se trouvait une mare ceinturée de peupliers. Date de création : 1850.

Lieu-dit : l'Orme.


Parc Offenbach

Situé rue Cartault


Ainsi dénommé pour honorer la ville d'Offenbach, située dans la banlieue de Francfort (République Fédérale Allemande), jumelée avec la ville de Puteaux en 1956.
Ce fut le premier jumelage pratiqué en France. Ces deux villes reçurent le prix de l'Europe en 1956 et 1957.
En l'année 2005, Puteaux a réaffirmé ses liens de respect et de coopération, en fêtant les cinquante ans de jumelage avec Offenbach. La délégation allemande était accueillie du 7 au 10 juin, sous le signe des échanges et de la fraternité.


Passerelle de l'Orme

Relie la rue Bellini au cours Michelet en enjambant le Boulevard Circulaire


Une rue de l'Orme existait au début du XIX° siècle. L'orme a été abondamment planté en ville du temps de François 1er et Henri IV, sans doute parce que son fût résiste à la pression et qu'il servait à fabriquer des affûts de canon. Puis, Marie de Médicis introduisit la mode des "cours" plantés d'arbres dispensant de l'ombre comme l'orme. Le premier est le Cours la Reine, le long de la Seine, au départ du Château des Tuileries.

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Rue Parmentier

Commence quai de Dion Bouton ==> finit rue Auguste Blanche
Longueur : 406,68 m

Agronome et pharmacien, Antoine Augustin Parmentier (1737 - 1813) a développé, en France, la culture de la pomme de terre. Originaire de la Somme, Parmentier se rend à Paris poursuivre ses stages en pharmacie. Blessé lors de la guerre de sept ans (1756 - 1763) il est fait prisonnier en Prusse où il découvre les vertus nutritives d'une solanacée, la pomme de terre. Il en présentera une thèse " Recherches sur les végétaux nourrissants qui, dans des temps de disette, peuvent remplacer les aliments ordinaires… "

Cette voie fut ouverte en deux sections : la première, aux environs de 1860, reliait le quai à la rue Voltaire.
Dix ans plus tard, la libération des terrains de l'ancien cimetière (voir note rue Gérhard) permit l'ouverture de la deuxième section, joignant sous le nom de rue Napoléon le quai à la rue Auguste Blanche.

Lieu-dit : Le Bourg.


Rue Pasteur

Commence rue Cartault ==>finit rue des Fusillés
Longueur : 289,52 m

Chimiste et biologiste, Louis Pasteur (1822 - 1895) accomplit une œuvre immense dans l'étude de la microbiologie, science qu'il a créée.

Elève brillant, Louis Pasteur s'installe à Paris en 1840 où il est reçu 4eme de l'Ecole Normale Supérieure en 1843. Ses recherches portent alors sur la polarisation de la lumière par les cristaux. Il met ainsi en évidence l'hydrométrie. Il se consacre ensuite aux maladies infectieuses et découvre le vibrion septique, le staphylocoque, le streptocoque. En 1879, il démontre que des microbes de choléra injectés aux poules ne déclenchent pas de maladies, de plus, elles résistent à de nouvelles infections, c'est la découverte du vaccin.
Il commence ses recherches sur la rage en 1880. L'Académie propose alors de créer un établissement destiné à traiter la rage après morsure, c'est ainsi que naît l'Institut Pasteur en 1888. Outil de recherches, de formations et de soins auquel il dirigera jusqu'à sa mort en 1895.

Ancienne sente des Bachottes, de la rue Cartault à la rue des Fusillés. Elle prend son nom actuel en 1896.

Lieu-dit : Les Bachottes.


Rue Paul Bert

Commence rue des Bas Rogers ==> finit boulevard Richard Wallace
Longueur : 270,12 m

Professeur de physiologie à la Sorbonne, Paul Bert, (né à Auxerre en 1833 et mort en 1886 au Tonkin), fut membre de l'Académie des Sciences. Il a été député républicain et ministre de l'Instruction publique et des Cultes du gouvernement Gambetta, de novembre 1881 à janvier 1882.

Ses actions politiques reposent sur trois sujets : l'instruction civique, son domaine de prédilection (sans doute occulté par l'action de Ferry), les cultes et les colonies. C'est essentiellement à la lutte contre le cléricalisme et à l'instauration de l'école laïque que Paul Bert, le libre-penseur, a consacré ses actions publiques.

Une des rares rues où reste encore un puit. La rue Paul Bert prend ce nom par délibération du 21 novembre 1890.

Lieu-dit : Les Sablons.


Rue Paul Lafargue

Commence rue Jean Jaurès ==> finit rue de la République

Longueur : 260 m

Homme politique, Paul Lafargue est né à Santiago de Cuba en 1842, issu d'une famille de descendants d'esclaves et de colons. C'est en 1865 qu'il rencontre Karl Marx à Londres, il épousera la fille. Gagné au socialisme scientifique et membre de l'internationale, il participe à la Commune puis gagne l'Espagne. De retour à Londres, il rencontre Jules Guesde, avec qui, en France, il fonde, le Parti Ouvrier Français en 1880. Auteur du célèbre ouvrage Le droit à la paresse (1880) et du Cours d'économie sociale (1884).

Il se suicide avec sa femme en 1911.

La rue Paul Lafargue succède à la rue Magenta (voie creusée en 1860, délibération des 30 juin 1860 et 8 octobre 1861), par délibération du 25 juin 1925.

Lieu-dit : Les Coutures.


Rue des Pavillons

Commence rue Godefroy ==> finit rue Jean Jaurès
Longueur : 325,30 m

Primitivement, sente du Pré-haut, cette voie ancienne se trouve sur le tracé du plan des Chasses Royales de 1763. Elle bordait, au nord, une très belle propriété qui s'étendait jusqu'à la Seine. La rue a dû prendre son nom vers 1850, lors du morcellement de cette propriété et de la construction des nombreux pavillons qui y furent édifiés.

Lieu-dit : Les Pavillons.


Avenue Perronet Nord et Sud

Commence rond-point de La Défense ==> finit rue Carpeaux

Architecte né à Suresnes, Jean Rodolphe Perronet (1708 - 1794) entre en 1725 au cabinet de Monsieur de Beausire, premier architecte de la ville de Paris. Il est chargé du projet et de la conduite du grand égout de Paris, des travaux des quais et de l'entretien des chemins de banlieue.
En 1747, un arrêt du conseil du Roi transforme le "Bureau des dessinateurs" créé en 1744 par Trudaine, (dont la mission était de lever et conserver les plans des grandes routes du royaume), en école et confie à Jean Rodolphe Perronet la mise en place d'une formation spécifique des géomètres et dessinateurs de plans et cartes pour leur permettre de remplir avec capacité les différents emplois des ponts et chaussées. Cette formation s'appliquera bientôt à celle des ingénieurs eux-mêmes. Inspecteur général des Ponts et Chaussées en 1950, on lui doit la réalisation du Pont d'Orléans, Pont de Mantes, Pont de Château-Thierry… Premier ingénieur du roi en 1763 il réalisera entre autres, le Pont Saint Edme à Nogent, le Pont de Neuilly sur la Seine, le Pont Sainte Maxence sur l'Oise , le Pont de Nemours et le Pont de la Concorde à Paris (pont Louis XVI).
Antérieurement, ''Fausse avenue des Douces'', créée en 1763 (comme plusieurs autres avenues), elle était destinée à relier Paris à Saint-Germain. L'avenue Perronet est appelée ainsi par délibération du 17 novembre 1902. A la construction de la gare du RER, cette voie est devenue la desserte longeant, de chaque côté, la station Défense. Elle est désormais souterraine.

Lieu dit : Les Douces.


Rue Pierre Curie

Commence rue des Fusillés ==> finit à Nanterre
Longueur : 112,40 m

Physicien français, Pierre Curie, (1859 - 1906), est considéré comme un des pionniers de la chimie-physique sur la radioactivité.

A 16 ans, il est reçu bachelier en sciences, puis obtient la licence en sciences physiques de l'école de pharmacie. Il étudie les cristaux et le magnétisme. Il commence sa carrière comme préparateur en 1877, puis, démonstrateur d'expériences de physique pour les laboratoires jusqu'en 1882 pour devenir directeur de tous les travaux pratiques aux écoles de physique et de chimie industrielle. Pierre épouse Marie Sklodowska en 1895, (dont il aura deux enfants). En 1903, il gagne avec sa femme, le prix Nobel de physique pour leurs travaux sur les substances radioactives et leurs découvertes de deux nouveaux éléments : le radium et le polonium. La même année, il est décoré de la Davy Medal of the Royal Society of London, puis élu à l'Académie des Sciences en 1905.

Ancienne sente des Bachottes, dans la section comprise entre la rue des Fusillés et l'avenue Georges Clemenceau à Nanterre. La rue Pierre Curie prend son nom dans une délibération du 15 novembre 1906.

Lieu-dit : Les Bachottes.

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Passage des Quais

Relie Puteaux à Courbevoie par une passerelle située à l'extrémité sud-est de la " zone A " de La Défense.

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Rue Rabelais

Commence rue Voltaire ==> finit quai de Dion Bouton

Longueur : 38,38 m

Moine bénédictin puis écrivain, François Rabelais (1494-1553) était également médecin et professeur d'anatomie. Esprit érudit et curieux, il est le parfait modèle des humanistes de la Renaissance.
En fait, on sait peu de chose sur Rabelais, certains disent de lui que c'est un ivrogne et un jouisseur, d'autres, un érudit et un travailleur infatigable. Il consacra ses écrits à deux héros, Gargantua et Pantagruel, issus de la littérature du moyen age. Il a su, par son écriture, amuser tout en instruisant. Pour lui, les nourritures intellectuelles et terrestres sont indissociables.

Ancienne rue des Martyrs, elle prend le nom de rue de la Liberté sous la Révolution
Redevient, à nouveau, rue des Martyrs sous la Restauration. La rue des Martyrs devient la rue Rabelais le 28 septembre 1881.

Lieu-dit : Le Bourg.


Rue de la République

Commence rond-point des Bergères ==> finit Boulevard Circulaire

Longueur : 1350 m.
Le plus ancien des axes routiers traversant Puteaux, figurant sur le plan de 1669. Cet axe devient route de Saint-Germain lors de la création, en 1763, du rond-point des Bergères.
Voie romaine, aux dires de Camille Julian, qui, au IIIe siècle de notre ère reliait le Mont Valérien à Montmartre. Thèse confirmée par la découverte, lors de fouilles entreprises en 1885, de deux sarcophages remontant à cette époque.
Sur cette route, à l'emplacement occupé actuellement par la poste, se situait le cabaret de Chantecoq. (on parle souvent de relais en ces lieux, mais le relais était à Courbevoie).
Une légende prétend que c'est en ces lieux que La Fontaine imagina sa fable Le coche et la mouche. Légende ? Pourquoi pas réalité ! Notre fabuliste, en effet, emprunta mille fois cette route pour se rendre à Saint Germain où résidait alors le Roi et sa cour, et ce n'est pas impossible que cette rude montée soit à a source de son inspiration.

Rue de la République se trouvait autrefois le restaurant Camille Renault, rendez-vous des peintres et écrivains, régulièrement fréquenté par Frantz Kupka et Jacques Villon.
La rue de la République, d'abord appelée vieille route de Saint Germain jusqu'au 25 octobre 1851, puis rue de Saint Germain jusqu'au 28 septembre 1881.

Lieu-dit : La Côte - Les Larrys.

Boulevard Richard Wallace

Commence quai de Dion Bouton ==> finit gare de Puteaux

Longueur : 787,40 m

Collectionneur d'objets d'arts, célèbre grâce à la Wallace Collection, hébergée à Londres, Sir Richard Wallace (1818-1890) est né à Londres. Il a connu des artistes tels, Baudelaire et Flaubert et acheta de nombreuses toiles de Fragonard, Van Dyck, Vélasquez, Rembrandt… Héritier d'une grande fortune, il offrit en 1870, 50 fontaines à boire à la ville de Paris à l 'époque de la crise en approvisionnement d'eau. Bienfaiteur de la commune en 1871, il était propriétaire du château de Bagatelle. Il reçut cette même année, la croix de Commandeur de la légion d'Honneur. Il repose au cimetière du Père Lachaise.
L'actuel boulevard Richard Wallace n'était primitivement qu'une portion comprise entre la rue Benoît Malon et la gare et portait le nom de rue du Moulin. On la prolongea plus tard jusqu'à la Seine par la transformation du tracé d'une rue Marcel, existant à l'époque.
Dans l'annuaire Lefeuvre des années 1849/50, il est fait mention d'une "cour des miracles" qui tenait ses assises rue Voltaire, et qui servait de refuge aux mendiants de Paris. Cette cour des miracles disparut lors des travaux de percement du boulevard.
Le boulevard est appelé jusqu'au 2 août 1890 Boulevard du Chemin de fer avant de prendre le nom de Richard Wallace, bienfaiteur de la commune.

Lieux-dits : Le Bourg - Les Damattes.


Rue Roque de Fillol

Commence rue Jean Jaurès ==> finit rue Paul Lafargue
Longueur : 510 m.

Roque de Fillol (1824-1889), maire de Puteaux en 1871, socialiste, fut déporté après les évènements de la Commune. Accusé de sympathie avec les communards, il fut condamné aux travaux forcés, déporté en Nouvelle-Calédonie, puis gracié en 1879.
"Un long et amer exil" écrit-il dans son livre Histoire de la presqu'île de Gennevilliers, édité en 1889 ( il y consacre un chapitre à Puteaux). Il fut élu député après son retour en 1881.

Ancienne rue des Coutures, cette rue divisée en trois sections portait les noms suivants :
- de la rue Jean Jaurès à la rue Rousselle : rue Guérin, bienfaiteur de la commune,
- de la rue Rousselle à la rue Paul Lafargue : rue des Coutures, qui
- par une troisième section, se prolongeait après la rue Paul Lafargue, sous le nom de Denis Papin. la rue Roque de Fillol a pris ce nom le 27 juillet 1912 (ancienne rue de Coutures).

Lieu-dit : Les Coutures


Chaussée de la Rose de Cherbourg

Relie l'avenue du Président Wilson au Boulevard Circulaire


Aucun rapport avec la Rose de Puteaux.
La forme de cet échangeur rappelle - avec un peu d'imagination - une rose dont la tige serait le Boulevard Circulaire.
Le pont enjambant les voies de chemin de fer Paris - Versailles, situé près de cet échangeur, est dénommé Pont de Cherbourg depuis le XIXe siècle.


Rue des rosiers

Commence avenue du Président Wilson ==> finit rue Edgar Poe


Ancienne sente des Rosiers, mi-partie Puteaux, mi-partie Nanterre. On en trouve le tracé sur les plans de 1850. Cette rue fut ainsi dénommée pour rappeler les champs de rosiers qui existaient dans ce quartier.
Leurs essences étaient très réputées puisque les rosiers de Puteaux fournissaient des usines à parfum comme Coty, Roger Gallet et Lentheric. Des champs entiers étaient consacrés à la culture de la rose de Puteaux (sous le nom de la rose de Puteaux Rosa damascène, plus tendre, plus pâle, plus suave que la rose de Provins Rosa gallica, quoique appartenant à la même famille). On en rencontre encore quelques bouquets sur les hauteurs du Chant de Coq, aux environs de la gare de chemin de fer, dans les haies vives qui enclosent les propriétés et jusque dans les palissades qui bordent les chemins. Très recherchée des pharmaciens et des parfumeurs, les premiers faisaient entrer son suc dans la composition de leurs collyres si renommées et si précieux pour les affections de la vue, et les seconds en extrayaient une huile essentielle destinée à parfumer le " cold cream ".

Lieu-dit : Les Fontenelles.


Rue Rouget de l'Isle

Commence rue des Bas-Rogers ==> finit boulevard Richard Wallace

Longueur : 371,10 m. Capitaine à Strasbourg et compositeur de musique, Claude Rouget de l'Isle (1760-1836) est le père de La Marseillaise.
Sorti de l'école de Mézières, en garnison à Strasbourg, il compose, dans le salon du maire Dietrich Le chant de guerre pour l'armée du Rhin le 21 avril 1792. Celui-ci est chanté par le bataillon des Marseillais dans leur marche vers Paris en juillet 1792 et très vite sera appelé La Marseillaise, pour devenir hymne national français en 1979.
Emprisonné sous la Terreur, puis combattant en Vendée, il démissionne en 1796 et vivra difficilement avec une petite pension de la Légion d'honneur accordée par Louis Philippe 1er. Les cendres de Rouget de l'Isle furent transportées aux invalides en 1915.

Rue Rousselle

Commence rue des Pavillons ==> finit rue de la République

Longueur : 393,14 m

La rue Rousselle, du nom d'un bienfaiteur de la commune, est ainsi appelée à partir d'un arrêté du 15 janvier 1877. Cette rue conserve une des plus anciennes fontaines de la ville.
Ancien chemin la Picarée, puis de l'Orme, nommé ainsi en raison d'un orme qui était planté à l'intersection de la rue Rousselle et de la rue de la République ; orme qui figure sur le plan des chasses royales en 1763.

Lieu-dit : L'Orme.

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Rue Sadi-Carnot

Commence rue Monge ==> finit en impasse

Longueur : 250 m.

Homme d'état français, Marie François Sadi, dit Sadi-Carnot (1837-1894), termine sa carrière par son passage à la présidence de la République de 1887 à 1894. Elève de l'Ecole polytechnique puis de l'Ecole des Ponts et Chaussées, il devient Ingénieur en chef de la Haute Savoie.
Député de la Côte d'Or en 1871, il est nommé préfet de la Seine Inférieure, puis Ministre des Travaux Publics, Ministre des Finances en 1885 et Président de la République en 1887.
Dans un contexte d'agitation syndicale et anarchiste, Sadi Carnot est assassiné d'un coup de poignard, par l'anarchiste italien Jéronimo Caserio à Lyon en 1894.
Il repose au Panthéon de Paris.

La rue Sadi Carnot succède dans une délibération du 3 juillet 1896 à la rue des Vignes.
Une partie a été supprimée lors de l'aménagement de La Défense.

Lieux-dits : Les Loges - Les Larrys.


Passage Sadi-Carnot

Relie la rue Sadi-Carnot à la rue Monge


Passage Saint Ferdinand

Commence rue Jean Jaurès ==> finit rue Eugène Eichenberger
Longueur : 50 m

Passage ouvert au milieu du XIXème siècle sur la propriété d'un monsieur Desrues. L'accès de ce passage était fermé aux voitures, par deux bornes charretières à chacune de ses extrémités.
L'une de celles-ci prit le surnom de passage des Trois Bâtons.

Lieu-dit : Les Damattes.


Rue Saulnier

Commence rue Voltaire ==> finit rue Jean Jaurès

Longueur : 308,32 m

Jean Saulnier (1752-1821), maire de Puteaux de 1800 à 1816. La rue Saulnier est une voie ouverte en 1844 : le terrain a été cédé par M. Langlassé, petit-fils de Monsieur Saulnier (par sa mère). La famille Saulnier exerçait au XIIIe siècle, le commerce de l'épicerie en gros. Elle était considérée comme l'une des plus riches familles de Puteaux.
Les locaux que cette ancienne famille utilisait, ont servi ensuite à des cours professionnels donnés par les Usines de Dion Bouton. Ils furent ensuite repris par une association catholique avant de devenir le presbytère de la paroisse de Puteaux.

Lieu-dit : Le Bourg.


Voie des Sculpteurs

Relie le rond-point de la Défense au boulevard Pierre Gaudin

Voie souterraine desservant la " zone A " de La Défense.
En hommage aux sculpteurs dont une œuvre est présente sur le site de La Défense (Calder, Agam, Serra, Da Silva) et à ceux qui y travaillent (Moretti, tout proche de cette voie), et les sculpteurs du quartier Boieldieu.


Allée Henri Sellier

Desserte à l'intérieur de la Résidence Lorilleux

Homme politique, Henri Sellier (1883 - 1943) est une référence en matière d'habitat, d'un socialisme de réalisations concrètes. Pionnier des logements sociaux en Région Parisienne, il est le créateur du concept des Cités Jardins.
Elu conseiller général socialiste de Puteaux en 1910 puis élu maire de Suresnes en 1919, il devient Président du conseil général de la Seine en 1927.
Les conceptions, en matière d'Habitat pour Henri Sellier, se basent sur : l'implantation de logements à l'écart des lieux de production afin d'éviter les pollutions industrielles, l'éloignement de la cité de tout trafic routier important n'intéressant pas la cité directement. L'organisation de nouveaux espaces dans un environnement sain d'arbres et de verdure offrant le maximum d'air et de lumière et l'orientation des bâtiments pour bénéficier d'un ensoleillement et des vents dominants est à mettre en rapport avec la montée de la tuberculose de l'époque.


Allée des sports

L'allée des sports forme la boucle sur l'Ile de Puteaux, entre les deux sens de circulation du pont reliant d'une part l'allée de l'Ecluse et d'autre part, l'allée Georges Hassoux.

L'allée des sports prend son nom actuel d'après une délibération du 20 mars 2000.
Très active dans le domaine sportif, la ville de Puteaux, a cette incroyable chance de disposer d'une île verdoyante.
En 1886, on y jouait déjà au tennis, vocation sportive qui ne date pas d'hier.
Puteaux continue de développer ses activités : du terrain de football, au stade d'athlétisme en passant par les nombreux terrains de tennis et son parcours santé ; Puteaux offrira une nouvelle piscine couverte et découverte pour 2006.


Place Stalingrad

Commence rue Jean Jaurès ==> finit rue Anatole France

Primitivement place de la Croix des arpents.
Place qui figure sur la plan du village établi en 1669.
A noter que le premier marché central fut créé sur cette place le 28 janvier 1854.
Prend son nom actuel à la Libération, en souvenir de la bataille de Stalingrad en 1942-1943. Sur cette place se trouvait le marché jusqu'à la construction du marché Chantecoq.

Lieu-dit : La Croix.


Rue de la Station

Commence boulevard Richard Wallace finit rue de la République

Passage ouvert lors de la construction de la gare de Puteaux en 1839. Elle longue la voie de chemin de fer.

Lieu-dit : les Damâtes.


Place de la Statue de La Défense

Située devant le rond-point de La Défense


La statue, due au sculpteur Barrias (inaugurée le 12 août 1883) qui occupait le centre du rond-point de La Défense avait été enlevée au début de l'aménagement de La Défense (un double en plastique, plus léger, avait été confectionné, ce qui permettait d'essayer de nouveaux emplacements possibles).
Elève de l'Ecole des Beaux Arts de Paris 1858, Félix Joseph Barrias délaisse la peinture pour s'orienter vers la sculpture. Prix de Rome à 23 ans, il s'engage sur le chantier de l'Opéra de Paris. Fait chevalier de la Légion d'Honneur en 1878, la majeure partie de son œuvre d'un style académique néo-classique peut-être vue au Musée d'Orsay.
Le 21 septembre 1983, la statue était installée difficilement sur une placette, en contrebas du bassin Agam. On baptisa donc ce lieu " Place de la Statue de La Défense ".


Place du Sud

Située au pied de l'immeuble Eve


Le sud de quoi ? Pas de La Défense, assurément ! Ce nom évoquant des contrées ensoleillées a de quoi plaire aux utilisateurs des bureaux qui jouxtent la place. Cette place est reliée au quartier Boieldieu par la passerelle Jean Moulin.

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Passerelle des Terres Blanches

Relie Bellini à l'esplanade du Générale De Gaulle en enjambant le Boulevard Circulaire

Les Terres Blanches attestaient de l'existence de nombreuses carrières. Le sous-sol de l'Ile de France, de par sa richesse, a fait l'objet d'une exploitation intense de ses carrières, qui débuta à l'époque gallo-romaine.


Avenue des Tilleuls

Commence rue des Bas-Rogers ==> finit rue Bernard Palissy

La voie privée des tilleuls a été créée en 1910.
Voie privée ouverte aux environs de 1900 sur les terrains de la Cahutte.

Lieu-dit : La Cahutte.

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Chaussée des Valettes

Relie l'avenue Jean Moulin à la rue Jacques Villon

Allée et impasse des Valettes

Chemins piétonniers reliant l'allée de la Dame Blanche à la passerelle des Pincevins.

Rue de Verdun

Commence avenue Georges Pompidou ==> finit rue des Bas-Rogers

Verdun résume toute l'horreur de la guerre. Là que les allemands n'ont cessé d'attaquer et de déployer toutes leurs ressources militaires. Là aussi où les français ont subit le plus de pertes humaines.
La bataille la plus célèbre du siècle commence le 21 février 1916 sous un déluge de feu. De février à décembre, offensives et contre - offensives se succèdent. C'est l'enfer de Verdun. Le lot quotidien des soldats dans les tranchées, c'est le supplice des gaz, de la boue, de la peur et du froid. La bataille fit plus de 700 000 morts.

C'est en hommage aux combattants de 14-18, que la rue de Verdun est inaugurée en 1954.


Rue Victor Hugo

Commence rue des Bas-Rogers ==>finit rue de Chantecoq
Longueur : 580,60 m.

Ecrivain, romancier, auteur de théâtre, critique, journaliste, historien, Victor Hugo (1802-1885), est sans conteste, l'un des plus grand géants de la littérature française. Il n'a cessé, sa vie durant, de combattre l'injustice en protestant contre le travail des enfants, le bagne, luttant contre la peine de mort… Il connaît la douleur pour avoir perdu sa fille Léopoldine, noyée et pour avoir été chassé de nos frontières jusqu'à Jersey puis à Guernessy, lors de la proclamatrice Second Empire. Vingt années d'exil d'où vont surgir Les Châtiments, Les Contemplations, Les Misérables et tant d'autres… Son œuvre est immense. Après son exil, il revient en France en 1870. A sa mort, ses cendres furent déposées au Panthéon.

Ancienne sente des Sablons, celle-ci s'arrêtait à la hauteur de la rue Charles Chenu (ancienne sente Leroy), prolongée jusqu'à la rue Chantecoq en 1900 par acquisition de terrains sur la propriété Rivoire.
La rue Victor Hugo : nom donné par délibération du 25 mars 1902.

Lieux-dits : Les Damattes - Les Sablons.


Passerelle des Vignes

Relie la rue de la République au cours Michelet en enjambant le Boulevard Circulaire

Ainsi dénommée pour rappeler l'existence de la rue des Vignes à cet endroit. En redécouvrant les cahiers des plaintes et doléances des habitants de la paroisse, on y lit qu'en 1789, la quasi-totalité du territoire est planté de vignes.
Sur une eau- forte du XVII e siècle, le Mont Valérien y est représenté couvert de vignes, qui verdissaient les coteaux jusqu'à la Seine vers Suresnes. On suppose qu'il en était de même vers Puteaux.
Vers 1700, on pouvait voir une île croulante de verdure entre deux bras du fleuve, les coteaux couverts de vignes.
Au milieu du XIXe siècle, Puteaux était encore couvert de champs de vignes.


Pont des Voleurs

Relie la rue Rouget de l'Isle à la rue Cartault par la rue des Puits


Comme en toute ville, il existe de beaux et mauvais quartiers.
Le Pont des Voleurs n'avait pas, au début du siècle, bonne réputation. C'est en ce souvenir que le nom de Pont des Voleurs lui fût donné.


Rue Volta

Commence quai de Dion Bouton ==> finit rue de Verdun

Longueur : 395 m

Physicien italien, Allessandro comte Volta (1745 - 1827),est l'inventeur de la pile qui porte son nom.
Un des chercheurs qui influença le plus Allessandro fut, Luigi Galvani, professeur d'anatomie à l'Université de Bologne. Il recommença chacune de ses expériences effectuées sur des grenouilles et les résultats obtenus lui permirent de découvrir que le courant était transmis par l'intermédiaire d'un liquide, qui sur ces expériences était celui du corps des grenouilles. Il en déduit qu'il devait inclure un liquide dans sa pile. Sa première pile était composée de 2 rondelles de métal différent, soit du zinc et du cuivre. Entre chaque superposition de rondelle, il y en avait une, imbibée de saumure pour conduire le courant.

Voie privée et nouvelle ouverte sur les anciens terrains du château de Puteaux.
Prend son nom actuel en 1900.

Lieu-dit : Le Château.


Rue Voltaire

Commence rue Francis de Pressensé ==> finit rue Godefroy

Longueur : 711,30 m

Écrivain, pamphlétaire, l'œuvre De François Marie Arouet dit Voltaire (1694 - 1778), aura une influence non négligeable sur les destinées de la Révolution française.
Né en 1694 et mort à plus de quatre-vingt cinq ans, Voltaire couvre tout le XVIIe siècle. De la comédie à la tragédie, du dialogue au pamphlet, du journalisme au conte philosophique, de l'ouvrage historique au discours, Voltaire a pratiqué, en vers ou en proses, presque tous les genres.
Voltaire incarne aujourd'hui le philosophe opposé à l'intolérance, ayant avant beaucoup d'autres, défendu les droits de l'homme et les grandes causes de l'humanité. On lui doit : Zadig, Candide, Traité sur la tolérance, Essais sur les mœurs

Anciennement rue Saint Denis, elle devient, sous la Révolution, rue de la Franciade puis retrouve son nom primitif sous la Restauration.
La rue Voltaire succède à la rue Saint Denis le 28 septembre 1881.
A signaler que le compositeur Lully (1632 - 1687) y avait une maison de campagne et son banc à l'église. Il est d'ailleurs parrain d'une des cloches de l'ancienne Eglise ( la cloche Jean-Baptiste).

Lieu-dit : Le Bourg.


Square William Lévy

Situé dans la partie haute du Boulevard Richard Wallace Militant socialiste, William Lévy (1908 - 1961) dirigeant de la SFIO est tué par l'OAS à Alger le 20 novembre 1961.
C'est à la mémoire de ces soldats morts pour la France, pendant la guerre d'Algérie, que fut érigé un monument et c'est en 1973 que fut inauguré ce square.