CONFERENCES SAISON 2017 / 2018


« VERMEER ET LES MAÎTRES
                   DE LA SCENE DE GENRE »

Par Madame Sylvie Gazannois
Samedi 16 septembre 2017 à 15h00 (palais de la Culture)

A la suite de la très belle exposition du Louvre, Vermeer et les maîtres de la peinture de genre, la SHALP invite l'historienne Sylvie Gazannois à revenir sur celui que l'on appelait le « sphinx de Delft ». En effet, Vermeer ne serait pas l'ermite que l'on imagine. L'exposition a permis de confronter les toiles de ses contemporains et ainsi lever le voile sur un possible réseau dans lequel Vermeer aurait été au centre ! Vermeer est connu par quelques chefs-d'ouvre tels que «la vue de Delft » ou «la jeune fille à la perle » mais l'essentiel de son ouvre est surtout constitué de scènes de genre. Ces sujets intimes et domestiques eurent beaucoup de succès auprès d'une clientèle de bourgeois et de marchands. Ils reflétaient l'opulence et la rigueur des provinces unies au 17e siècle.
Gerrit Dou, Ter Borch, Jan Steen ou Peter de Hooch ont également peint ces mêmes thèmes : la confrontation des tableaux révèle emprunts et inventions au sein d'un marché artistique très concurrentiel.



« L'ARCHITECTURE ITALIENNE
                                  AU 17e SIECLE »

Par Madame Sylvie Gazannois
Samedi 30 septembre 2017 à 15h00 (Médiathèque Jules Verne)

De la Renaissance naissent les Temps modernes. L'Italie découvre le Baroque qui va envahir toute l'Europe. Les conséquences du Concile de Trente et de la Contre-Réforme ont été déterminantes pour le 17e siècle, qualifié de « siècle de l'âme », et pour toute la production artistique de l'époque. L'architecture religieuse italienne, d'une incroyable richesse, est particulièrement révélatrice du triomphalisme de l'église catholique.
Plans et mobilier des églises sont repensés tandis que les façades se creusent et s'animent sous l'influence d'artistes comme Maderno à l'origine de celle de Saint-Pierre de Rome, Pierre de Cortone ou encore Borromini.


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« LES OVNIS DANS LA PEINTURE »

Par Madame Véronique Fauw
Jeudi 19 octobre 2017 à 15h00 (Palais de la Jeunesse)

Depuis la nuit des temps, l'homme croit voir dans le ciel des objets étranges qui circulent librement. Les peintres à l'imagination sans limites, ont donné une réalité à ces apparitions à la fois célestes et terrifiantes.
Artistes fous ? Peintres hallucinés ? Des peintures remontant à plusieurs siècles, souvent des scènes bibliques, montrent des objets qui s'apparentent à nos ovnis de blockbusters ! Alors fantaisies picturales ou confirmation d'une vie extraterrestre ? Les objets volants non identifiés sont, si nous savons les repérer, fréquents dans la peinture, à nous de les identifier et de comprendre comment ils sont arrivés sur la toile....



« HISTOIRE DE LA BOTANIQUE »

Par Monsieur Jean Roussaux
Samedi 21 octobre 2017 à 15h00 (Palais de la Culture)

Avec Jean Roussaux, professeur à l'université Pierre et Marie Curie, découvrez de l'antiquité au 20e siècle, l'histoire fascinante de la botanique occidentale.
Traiter en une conférence de l'histoire de la botanique est un projet bien ambitieux. Non seulement les connaissances des plantes se sont accumulées depuis plus de vingt siècles, mais elles se sont constituées dans des civilisations différentes : Chine, Inde, Europe occidentale ou Moyen-Orient. Toutefois, la méthode scientifique d'étude des plantes s'est principalement développée en Occident et les connaissances acquises sur la classification et la physiologie de ces organismes sont maintenant universelles. Ainsi la nomenclature de désignation des plantes a-t-elle été adoptée par tous les pays. La nutrition, le métabolisme et la régulation des grandes fonctions du végétal sont maintenant bien connus et ont conduit à des progrès remarquables dans le domaine agronomique. Toutes ces connaissances sont l'ouvre de botanistes dont les travaux s'étendent du 17e siècle au 20e siècle.
Mais à partir des années 1970, la biologie moléculaire et la génétique ont apporté des connaissances nouvelles, parfois déconcertantes. Les principes de la classification des plantes, en particulier des plantes à fleurs, ont été revus afin de mieux préciser les relations phylogénétiques entre espèces. De même, l'étude de nombreux mutants d'une petite plante dépourvue de beauté et d'intérêt agronomique, voisine de la moutarde, l'Arabidopsis, a joué un rôle de premier plan dans l'analyse du fonctionnement des végétaux, en particulier au niveau cellulaire. Ces connaissances récentes résultent de l'utilisation de techniques souvent complexes, difficilement accessibles aux non-spécialistes et pourtant si fascinantes.


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« L'ARCHITECTURE
             ITALIENNE DU 17e SIÈCLE »

Par Madame Hélène de la Salle
Samedi 18 novembre 2017 à 15h00 (Médiathèque Jules Verne)

Architecte de Saint-Pierre pendant plus de 40 ans, Gian Lorenzo Bernini, dit Le Bernin, est un des géants de l'Art dans toute sa splendeur. Mettant son génie créateur au service de l'église triomphante, il est le véritable fondateur de l'esprit et de l'art baroque !
Le Bernin a façonné la basilique Saint-Pierre et a travaillé en accord avec de grands papes bâtisseurs comme Urbain VIII, qui le nomma chevalier, et pour qui il conçut le célèbre baldaquin, ou Alexandre VII qui lui commanda la Chaire de Saint-Pierre. En 1666, il achève l'édifice qui porte les marques de Raphaël et de Michel Ange, en lui offrant un esprit plus baroque avec la célèbre colonnade de la place.



« BRUTUS »

Par Monsieur Jean Noël Robert
Samedi 25 novembre 2017 à 15h00 (Palais de la Culture)

Toi aussi, mon fils !

C'est à ce cri de Jules César que Marcus Junius Brutus doit sa célébrité.

Une histoire aux multiples rebondissements entre amitié et trahison, idéalisme et duplicité, que vous contera Jean Noel Robert.
Brutus, un nom légendaire, lié à la trahison, punition historique suite à sa participation à l'assassinat de Jules César. Mais il possède aussi l'image d'un homme vertueux faisant passer le bien de la République avant le sien.
Né vers 85 av. J.-C., Brutus n'est pas le fils de César, mais celui de sa maîtresse Servilia. C'est un jeune homme brillant que le grand général a pris sous son aile protectrice, le pensant promis à un grand avenir. Pourtant, le 15 mars de l'an 44, Brutus est l'un de ceux qui perce de vingt-trois coups de poignards le corps de César. Les conjurés reprochent à celui qui vient d'être proclamé dictateur à vie d'avoir piétiné une République déjà mori- bonde au profit de sa toute-puissance. Pire, on le soupçonne de vouloir être fait roi.
S'il n'est pas l'instigateur du complot, Brutus en a pris la tête, poussé par les Républicains, en raison de sa réputation d'homme vertueux et de grande rigueur morale. Mais, faute d'un projet élaboré, l'attentat se solde par un fiasco politique. Poursuivi par la haine de Marc Antoine, qui se pose en vengeur de César, Brutus choisit l'exil.
Féru de philosophie, ami de Cicéron, Brutus n'aime ni la violence, ni la guerre. S'il fait couler le sang de César, c'est au nom d'un idéal de liberté et de justice. S'il lève des légions avec son complice Cassius, c'est dans l'espoir de rétablir la République d'antan. Mais c'est encore un échec. Brutus meurt en octobre 42 à la bataille de Philippes, défait par Marc Antoine et Octave, le futur empereur Auguste.



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« FRANÇOIS 1ER ET LES PAYS-BAS »

Par Madame Sylvie Gazannois
Samedi 13 janvier 2018 à 15h00 (Médiathèque Jules Verne)

À l'occasion de l'exposition, « François 1er et l'art des Pays-Bas », au Louvre, la conférencière Sylvie Gazannois reviendra sur le goût méconnu du Roi de France pour l'art des Pays-Bas et leur in?uence au cour du Royaume de France.
Si l'Histoire a retenu la passion de François Ier pour l'art transalpin et son amitié avec Léonard de Vinci, son règne a permis la diffusion de la création néerlandaise à travers l'implantation d'artistes de renom au cour du Royaume de France. Ces créateurs venus du Nord s'illustrèrent dans l'art du portrait comme Clouet ou Corneille de Lyon et du paysage encore peu utilisé. Le portrait de François 1er par Jean Clouet prend une autre dimension. Si la peinture est connue de tous, le nom du portraitiste est tombé dans l'oubli. Pourtant, ce peintre, originaire des Pays-Bas Bourguignon, se composant de la Flandre, d'Artois, d'un Limbourg et de la Hollande, offre une ouvre emplie de naturel austère, dépouillée d'accessoires qui s'inscrit dans cette veine nordique si caractéristique. La Renaissance française doit autant aux apports italiens qu'aux échanges vec le Nord. Cette dynamique artistique se prolongea dans la tapisserie, le vitrail ou encore l'enluminure.



« LAUZUN
       ET LA GRANDE MADEMOISELLE »

Par Monsieur Jean-Christian Petitfils
Le samedi 20 janvier 2018 à 15h00 (Palais de la Culture)

L'historien préféré des français revient pour une nouvelle conférence ! Jean-Christian Petit?ls est l'invité de la Shalp et vous contera l'histoire insolente de Lauzun, un courtisan dont l'histoire a réussi à traverser les siècles ! Avec les mots de Jean-Christian Petit?ls, c'est toute la grande époque de Louis XIV qui revit ! Passionné du 17e et du 18e siècle, l'historien ne se lasse pas de porter à la lumière les histoires de nos ancêtres. Lors de cette conférence, Jean-Christian Petit?ls narrera cette incroyable de Lauzun dont la vie est un véritable roman d'aventures. Célèbre courtisan de Louis XIV, Antonin Nompar de Caumont, duc de Lauzun, défraya la chronique quand la cour apprit ses ?ançailles avec la Grande Mademoiselle, petite-?lle d'Henri IV et cousine du Roi-Soleil ! Un scandale pour cet impertinent qui a toujours recherché les bonnes fortunes. Connu et apprécié pour son esprit libertin et piquant, Lauzun réussit malgré tout à toujours se sortir de situations complexes, bien qu'il passa quelques temps en prison. Il renaît à chaque fois de ses cendres avec encore plus de panache !


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« MANGA »

Par Madame Muriel Damoizeau
Samedi 10 mars 2018 à 15h00 (Médiathèque Jules Verne)

MANGA Un vieil Art
La France est le 2° grand consommateur de mangas après le Japon. Si lors de cette conférence vous découvrirez ses origines, dans cet article, vous comprendrez comment le manga est devenu un phénomène de société dans l'hexagone. Le manga a définitivement été adopté par les Français qui sont les plus gros consommateurs après les Japonais ! Cette mangaphilie ou mangafolie n'a d'ailleurs fait que renforcer le lien qui unit nos deux pays. Tellement qu'une chaîne japonaise, NHK, la plus connue, va adapter un manga français ! Une première ! L'heureux élu, Tony Valente n'y croit toujours pas ! Son manga héroïc fantasy, Radiant*, s'importe au Japon ! Même le Festival BD d'Angoulême a créé cette année le Prix Konishi, qui récompense les meilleures traductions françaises de mangas japonais. En effet avec 1500 titres traduits chaque année du japonais ou français, ce qui représente 40% des publications BD sur le marché français, le manga fait maintenant partie de notre quotidien. En à peine trente ans, il a touché tous les publics même les plus réfractaires grâce à une offre riche et complexe traduisant un véritable art. Mais comment parler de manga sans aborder le Club Dorothée, la matrice de son succès d'aujourd'hui ? À la fin des années 80, de nombreuses voix s'élèvent contre la violence des dessins animés japonais diffusés dans des émissions jeunesses. Les chevaliers du Zodiaque, Dragon Ball, et le controversé Ken le survivant sont les nouveaux héros des petits français. Les premiers lecteurs de manga furent les spectateurs de ces émissions jeunesses. Ces lecteurs de la première heure se sont constitués une culture en contrebande de leurs parents et ont participé à l'introduction du manga dans le cour des Français.



« BERNIN »

Par Madame de la Selle
Samedi 24 mars 2018 2018 à 15h00 (Palais de la Culture)

BERNIN sculpteur de génie
Après Donatello au XVe siècle et Michel-Ange au XVIe, Le Bernin est le troisième géant de la sculpture occidentale. D'une virtuosité éblouissante, il se rend d'abord célèbre par ses portraits et sa capacité de « faire parler le marbre » . La commande du cardinal Scipion Borghèse lui permet d'aborder la grande statuaire où se révèle tout son génie (Apollon et Daphné). Le groupe de l'Extase de sainte Thérèse, achevé en 1652 pour la chapelle Cornaro, est son plus grand chef-d'ouvre. Le Bernin marqua aussi Rome par son activité d'urbaniste et la réalisation de nombreuses fontaines dont celle des Quatre-Fleuves, place Navonne, est la plus célèbre.


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« L'ABBAYE DE
            SAINT GERMAIN DES PRES »

Par Madame Catherine Brut
Samedi 05 mai 2018 à 15h00 (Palais de la Culture)

L'abbaye de Saint Germain des Prés, entre histoire archéologie et patrimoine.
De la grande abbaye de Saint-Germaindes-Prés et de son bourg reste de nos jours visible l'église que longe le boulevard et que l'actuelle restauration remet en lumière. De sa royale fondation mérovingienne l'archéologie livre des témoignages depuis plus d'un siècle et encore tout récemment. De ce bâtiment gothique, quelques vestiges se laissent deviner et étudier au détour d'un square, dans la cave d'un immeuble contemporain. Au fil des mises à jour et grâce aux restitutions, l'abbaye retrouve ses bâtiments disparus lors de la tourmente révolutionnaire et les transformations de cet emblématique quartier de Paris dont les origines restent à découvrir. Pour mémoire « Au XIe Siècle le petit hameau de Puteaux fut détaché de Nanterre pour être agrégé à Suresnes qui venait d'être érigé en paroisse ». Le rattachement à la paroisse de Suresnes rend les habitants de Puteaux « tributaires de l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés au point de vue paroissial dont les religieux étaient depuis le Xe Siècle Seigneurs de Suresnes » nous dit l'abbé Machuel. Ils sont donc tributaires de deux abbayes, celle de Saint-Denis pour le temporel et celle de SaintGermain-des-Prés pour le spirituel. Fouilles tombes mérovingiennes Chour des Moines avant Chours des Moines restauré.



« HUMOUR ET JARDINAGE »

Par Alain Baranton et Jean Loup Chiflet
Vendredi 18 mai 2018 à 18h30 (Palais de la Culture)

Alain Baraton, jardinier en chef de Versailles, chroniqueur sur France Inter et à la Télévision, et auteur d'une vingtaine d'ouvrages dont un Dictionnaire Amoureux des jardins participera à un débat croisé « Humour et jardinage » avec Jean-Loup Chiflet éditeur et écrivain lui-même auteur d'une soixantaine de livres dont un Dictionnaire Amoureux de l'humour. Les deux compères s'interrogeront mutuellement sur leurs deux derniers titres publiés et qui sont des recueils de souvenirs : « Le camélia de ma mère » pour Alain Baraton, et :« Je n'ai pas encore le titre » pour Jean-Loup Chiflet.


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