compte rendu

Histoire de l’enseignement putéolien

Dès le XVIII° siècle, les jeunes Putéoliens prennent le chemin de l’école. Dans les registres paroissiaux, nous voyons apparaître dans les professions, un maître et même une maîtresse d’école, mais nous ne savons pas, combien d’enfants fréquentent l’école et comment les enseignants sont rétribués. C’est seulement dans les délibérations du Conseil Municipal et à partir de 1793 que la question scolaire est abordée. Le Conseil Municipal vote la gratuité de l’enseignement et désire que la cloche servant autrefois au fermier général FAVENTINE appelle désormais les enfants à l’école. La gratuité ne sera pas toujours complète, puisque le quart seulement des enfants sont ensuite admis gratuitement. Il sera ensuite décidé que l’instituteur ne peut pas instruire les enfants des deux sexes. L’institutrice doit savoir lire, écrire et coudre.

Il faut attendre 1852 pour que l’on commence à construire une école communale et 1866 pour que l’école soit gratuite pour tous les enfants. Il faut noter que le salaire de l'institutrice est, inférieur à celui de l'instituteur.

A la fin du XIX° siècle, Puteaux dispose d’une école de filles rue de Paris (actuelle rue Jean Jaurès), une rue des Pavillons, une école de garçons rue de Nanterre (actuelle rue Auguste Blanche) et une rue de Paris. En outre, est décidée la construction d’une école rue de la République qui sera achevée en 1886. Mais la population augmentant, il faut édifier un autre bâtiment dans le quartier des Bouvets. À partir de 1903, des cours complémentaires sont créés à l'école République avec deux heures de cours : pour les garçons : cours de langue vivante, et pour les filles : dessin ornemental.

En 1907, 21 enfants peuvent aller en colonie dans le Loiret, ils seront ensuite envoyés à Vire. Les bâtiments sont toujours insuffisants : l’école des Bouvets est agrandie. Cela sera encore trop peu et une décision de créer 10 classes pour les garçons et 6 pour une maternelle est prise. Mais la guerre 14-18 arrive et après la guerre, une école de garçons sera construite entre les rues COLLIN et SAULNIER, œuvre des architectes LORENZ et ROY, ainsi que l’école maternelle entre les rues MARS et ROTY et la rue COLLIN : ce sont les écoles Benoît MALON et une école de filles entre les rues Jean Jaurès et Eugène EICHENBERGER(école Jean Jaurès).

Un autre terrain abritera l’école pratique : en effet, des formations techniques sont offertes soit par les entreprises comme DE DION BOUTON, UNIC, l’Arsenal et l’école de typographie pour les jeunes filles de l’imprimeur MARTINET qui était à l’emplacement de ce que l’on appelle « l’ancien couvent » et où sera ouverte en 1985 une école maternelle, soit par l’Education Nationale comme l’école pratique. Celle-ci sera agrandie, deviendra école technique, puis collège technique et Lycée technique. Pendant la Seconde Guerre mondiale, existe également un centre d'apprentissage de la carrosserie.

Dans le quartier de la Gare, un groupe d’habitations à bon marché amène une nouvelle population : la construction d’une nouvelle école est confiée aux frères NIERMANS (également architectes de la Mairie). Elle est agrémentée de sculptures de LAGRIFFOUL. Elle est inaugurée par le ministre de l'éducation nationale Jean ZAY : l'école Marius JACOTOT .

Après la guerre, la construction ne s’arrête pas : Maternelle Félix Pyat. L’école République sera démolie et reconstruite, et encore remaniée de 2008 à 2010. L’école des Bouvets sera remplacée par l’école PETITOT, œuvre de Jean de MAILLY (également architecte du CNIT). Un nouveau CES est inauguré en 1987. Quant à l’école Parmentier, elle sera agrandie par de nouveaux bâtiments terminés en 2010. Une autre école est construite dans les années 1990 : l’école de la Pyramide, œuvre des architectes ANDRAULT et PARRAT (auteurs du Palais omnisport de Bercy). Il faut encore citer l'école de la Rotonde avec un gymnase, et le collège maréchal Leclerc ouvert en janvier 2001.

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